LIGUE A MASCULINE JOURNÉE) Le Nice VB y a cru...
Les Niçois peuvent nourrir quelques regrets. Après avoir mené deux sets à zéro, ils ont laissé échapper une victoire à laquelle ils ont cru (3-2). La manière, elle, est à conserver pour la suite. Comme à Toulouse (3-2), les Chaumontais ne baignent pas dans la sérénité, notamment en réception, où ils peinent à maîtriser le service adverse (6-8). Dans l’impossibilité de construire un échange « propre », le CVB 52 se met dans une position délicate au tableau d’affichage (8-12). Les Azuréens, eux, démontrent une incroyable efficacité, à l’image du duo « Bartos/Tupchii » (10-18). Un constat d’impuissance qui force Silvano Prandi à lancer Bruno Lima et Aguenier. Quand le premier stabilise la réception, la série de services du second entraîne enfin la révolte cévébiste (19-20). Un sursaut trop tardif (23-25). C’est une nouvelle fois sur les services niçois que les Cévébistes montrent d’indéniables signes de fébrilité, à l’entame du deuxième acte (4-7). Pour autant, la réaction lors de la fin du set précédent a redonné un peu de volume au jeu haut-marnais. Le réalisme offensif est de retour (16-14), mais à l’abord du « money time », une nouvelle vague de services submerge la réception chaumontaise (18-20). Nice termine le travail (2225). Après la pause, les Chaumontais repartent du bon pied. Face à des Niçois victimes d’un relâchement mais toujours précis au service (10-5, 10-9, 16-13, 20-16, 2518). En consolidant son bloc, Nice entrevoit l’exploit (1114), mais un ace et un contre de Boyer replacent les Chaumontais dans la course (2019, 25-22). Le « tie-break » sublime le duel de serveurs qui a primé toute la soirée. Mais avec cinq fautes directes sur ce geste, les Niçois voient Boyer conclure (15-12).
M. Kasic (coach NVB) : « On pourrait avoir des regrets après avoir mené 2-0, mais on ne va pas faire la fine bouche. Prendre un point à Chaumont : j’aurais signé des deux mains avant le match. Je suis surtout fier de mon groupe et de son comportement. J’ai retrouvé un vrai collectif, des joueurs soudés, qui ont, ensemble, bousculé l’un des ténors de la compétition. C’est de bon augure pour la suite. Il faudra conserver cet état d’esprit après les vacances de Noël. »
LAM