Monaco-Matin

COUPE DE FRANCE DE FINALE) Le Cavigal n’a pas fait le poids

- JULIEN DUEZ

Une salle Pasteur archicombl­e, des équipes et supporters qui s’entendent bien. Tout était réuni pour que la fête de famille soit belle entre le Cavi’ et le SRVHB. Avant même le coup d’envoi, la salle réserve une acclamatio­n pour l’enfant du pays, Xavier Barachet, venu donner le coup d’envoi. Le début de match voit assez vite la différence de niveau entre un candidat au podium de D1, et une équipe qui se bat pour se maintenir à l’échelon inférieur. Dipanda régale par sa clairvoyan­ce, et Caucheteux est diablement efficace à la conclusion. Le Cavi’ tient un bon quart d’heure, mais la blessure du pivot espagnol Oriol Rey va vite sonner la fin des espoirs niçois. Et c’est le jeune (17 ans) Timmy Petit qui est envoyé dans le grand bain. Les joueurs de Joël Da Silva s’envolent, bien aidés par les parades de Popescu et des attaques ultra-rapides. Même Demaille, le gardien remplaçant varois, est de la fête en stoppant le penalty de Guillermin (28’). De quoi créer un écart insurmonta­ble pour les coéquipier­s de Sastre à la pause (10-20). Face à Saint-Raphaël, les Niçois ont rapidement été submergés.

Oriol Rey, la blessure de trop

Vu le scénario, au retour des vestiaires, les coachs font tourner. Les jeunes Oppediasno et Lopez en profitent pour avoir du temps de jeu. Tout comme Jäger, qui fait valoir sa belle frappe (12-20, 33’). Mais le maître n’est pas Jäger, mais plutôt Demaille, qui éteint l’idée de rébellion avec trois arrêts dans l’entame

de seconde période. Le match perd naturellem­ent en intensité, et l’ambiance aussi. Le speaker tient au courant la salle du score des Bleues contre la Norvège au moment où Caucheteux refait admirer sa technique. Nice défend dans un 1-5 inhabituel. Cela a le mérite de ne pas augmenter l’écart, et d’offrir quelques contre-attaques, à l’image de Joli (16-26, 44’). Beaucoup de face à face entre les ailiers et les portiers se concluent par les bras levés de Demaille côté SRVHB, et Pierre Andry pour le Cavi’. Preuve que les équipes se donnent à fond, et tentent quelques excentrici­tés, comme Mapu qui manque un but tout fait (47’). Le Cavigal remporte la deuxième mi-temps des coiffeurs pour une éliminatio­n avec les honneurs (24-31). « Le bilan est négatif avec la blessure d’Oriol Rey, pestait Fernandez Roura en fin de partie. Cela va être compliqué de l’avoir mercredi à Cherbourg. Saint-Raphaël a fait le boulot très vite. J’en ai profité pour faire jouer les jeunes ensuite. C’est un match cadeau car ils n’avaient pas eu de temps de jeu depuis le début de saison. Ils ont saisi leur chance ». Petit et Oppedisano ne seront pas de trop mercredi à Cherbourg.

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