La Fondation du patrimoine au chevet du lavoir municipal

Une convention a été signée pour aider à financer la rénovation de l’édifice

Fin d’année chargée pour l’association La Bugadiera, qui se bat depuis 2011 pour la rénovation et la réhabilitation du lavoir municipal. Depuis un mois, le chantier a débuté (coût prévisionnel : 272 000 et, en début de semaine, l’association a signé une convention avec la Fondation du patrimoine et la commune. L’objet de la Fondation ? Sauvegarder et valoriser le patrimoine. Pour ce faire, elle peut aider les protagonistes à financer leurs projets par le biais de souscriptions. Jean-Marie Pagnini, président de la Bugadiera, est très heureux de ce partenariat, qui « permettra de récolter plus d’argent pour le projet. » Pour Jean-Louis Marques, délégué départemental de la Fondation, « ce lavoir s’inscrit comme un témoignage de la vie sociale et populaire du Vieux-Villefranche et cela mérite qu’on le remette en état. C’est aussi l’occasion de rappeler aux futures générations comment cela se passait avant l’invention du lave-linge… » La souscription est d’ores et déjà ouverte. En début d’année, le projet de restauration de la Yole avait été mené à son terme avec la Fondation du patrimoine, qui oeuvre sur le littoral à la restauration de trois autres projets : la Citadelle Sainte Elme à Villefranche, l’église Notre-Dame de l’Assomption à Èze et le mobilier de la Villa Éphrussi de Rothschild à Saint-Jean (lire ci-contre).

(Photos J.-M. P.) Aux termes de la convention entre la ville, la Bugadiera et la Fondation du patrimoine, les dons donnent droit à des réductions d’impôt.