rien que de la vigilance!»
Richard Marangoni: «Les agents de la Sûreté publique travaillent h/»
Ils sont déjà en moyenne 400 chaque jour à assurer la sécurité en Principauté. Pas toujours visibles, pas tous en même temps. Pour la période des fêtes, ils seront encore plus nombreux: « Les effectifs sont augmentés d’une vingtaine de personnes chaque jour depuis la mise en place de ce plan de sécurité au début du mois de décembre et qui se prolongera jusqu’au début du mois de janvier. Pour la journée particulière de la SaintSylvestre, ce sera une cinquantaine de personnes mobilisées pour sécuriser l’ensemble du territoire en plus du dispositif général », détaille Richard Marangoni, directeur de la Sûreté publique.
Renforts du privé
Des hommes et des femmes qui seront suppléés par le secteur privé spécialement mobilisé pour la sécurisation des enceintes de festivités. « Ce sont des services de sécurité spécialement commandés et mobilisés par les organisateurs sous la supervision de la Sûreté publique. C’est-à-dire la mairie pour l’espace public du quai Albert-1er, comme c’est le cas pour la foire attraction et le marché de Noël. Pour la Darse Sud c’est l’ensemble des commerçants, puisqu’ils seront un peu comme un seul et même établissement. Un dispositif similaire sera mis en place sur la place du
casino par la SBM, là aussi sous le contrôle de la Sûreté
publique », explique Patrice Cellario, le conseiller de gouvernement-ministre de l’Intérieur. Une collaboration devenue maintenant habituelle entre le public et le privé, et qui se passe plutôt bien d’après le directeur de la Sûreté publique : « Nous faisons des réunions de travail en amont pour déterminer le dispositif à mettre en place. Pendant l’événement nous sommes toujours en
deuxième rideau, puisqu’ils n’ont pas les mêmes prérogatives que nous». Les agents de sécurité sont donc un peu leurs yeux et leurs oreilles… «et un peu le prolongement de notre
bras », précise Patrice Cellario.
Collaboration étroite
Cette bonne entente s’est installée au fil du temps, des années, puisque les processus sont un peu les mêmes chaque année, même s’ils s’affinent. « Nous améliorons le dispositif tous les ans. Nous sommes en permanence en contact avec eux. Par exemple, pour ce qui concerne les établissements de la Darse Sud, nous faisons une réunion avec les responsables, ceux de la société qu’ils ont retenue, et on monte le dispositif ensemble », raconte Richard Marangoni. Alors que nous serons au chaud chez nous, à faire la fête et profiter de nos proches, les agents de la Sûreté publique seront sur le
pied de guerre. « La mission du service public est ainsi faite. Nous sommes au service du public. Notre mission première est d’assurer la sécurité, nous n’avons aucun état d’âme. Nous n’avons ni jour ni nuit, ni week-end ni jour férié. Pour nous, le travail c’est 24 h/24 », répond Richard Marangoni, éludant pudiquement la notion de difficulté. Patrice Cellario rebondit : « Dire que ça ne pose pas de difficulté, que c’est facile, ce ne serait pas vrai. Chaque individu est un être humain, il a une vie de famille, une vie personnelle, et bien évidemment cela vient un peu se confronter à leur mission. Mais c’est tout à l’honneur des services de police mais aussi des services de secours ou de l’hôpital. Car dans ces services-là aussi, il y a des renforts avec des personnels supplémentaires mobilisés. Il faut leur rendre hommage, car pendant que les autres font la fête, eux font en sorte que la fête se passe bien pour les autres.