L’humain au coeur du débat pour l’ultime séance de l’année
Pour sa dernière séance de l’année, le conseil municipal s’est réuni salle des Néréides, les travaux ayant débuté en mairie. Avec un ordre du jour «motivé par deux paragraphes, financier et ressources humaines », a introduit le maire, Jean-François Dieterich. Côté finances, la commune se porte acquéreur de trois locaux situés place du Centenaire, avenue Jean-Mermoz, pour un montant de 100000 euros. Pour le premier magistrat, l’idée est de « créer une poissonnerie permanente » dans une partie de ces anciens garages. Cette acquisition va permettre à la Ville de « maîtriser son foncier sur ce bâtiment » dont elle devient entièrement propriétaire. Et espère voir s’y installer «une activité permanente, de commerce de détail alimentaire ou vestimentaire, permettant un flux quotidien », les deux étages pouvant faire l’objet d’activités distinctes.
Le Rifseep en place au janvier
Par ailleurs, le Rifseep (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel) sera mis en place à compter du 1er janvier pour les agents titulaires, stagiaires et contractuels de droit public exerçant les fonctions de la majorité des cadres d’emplois. Le régime comprend une indemnité mensuelle liée au poste et à l’expérience de l’agent, et un
complément indemnitaire facultatif. « Une sorte de prime au mérite», vulgarise JeanFrançois Dieterich, qui précise qu’à ce jour, « les agents de police municipale ne sont pas concernés. » Une délibération pour limiter les heures supplémentaires, au-delà des 35 hebdomadaires, était aussi présentée. « C’est souvent le cas en période estivale, pour les services techniques et la police municipale», justifie le maire. La Ville compte 65 agents, à temps partiel ou complet. Enfin, le plan de sauvegarde communal (Dicrim) a été édité. Il s’agit d’un « document opérationnel, une bible, qui permet de répondre à tous les risques majeurs, selon le directeur général des services, Jean-François Ferrucci. Il a d’ailleurs été utilisé il y a quelques jours à la demande de la préfecture pour les risques liés aux intempéries. »