Plus qu’une crèche, c’est toute une histoire…
L’an passé, le retour de la crèche d’Émile Herpain dans la citadelle, après plus d’une dizaine d’années d’absence, avait été plébiscité par le public. À l’époque, cet infatigable collectionneur avait donné rendez-vous en 2017, en espérant avoir plus de place pour montrer toute sa collection. Alors? «Il en manque encore, on a déjà 30 m², c’est bien, assure-t-il. Il en aurait fallu 20 de plus, mais c’est impossible en raison des obligations de sécurité. » Deux jours de travail et quatre personnes ont été nécessaires pour le montage des décors et l’installation des 400 santons. Cette année, quelques nouveautés ont agrémenté le décor, avec l’arrivée d’automates comme un manège musical, une fontaine qui coule ou encore le boulanger qui pétrit et enfourne son pain.
Un santon à l’effigie du maire
La crèche de la Nativité est au centre et, tout autour, s’articule la vie comme on pouvait l’imaginer au siècle dernier en Provence. Car la vraie force d’Émile Herpain est de donner vie à ses santons, en les mettant en scène autour de moments de la vie quotidienne : ici, une farandole ; là, le retour de la pêche qu’on peut facilement imaginer dans la rade, avec les pointus villefranchois et la citadelle en toile de fond. Émile Herpain n’est pas santonnier mais créateur d’atmosphère. Chaque pièce a sa propre histoire. «Je n’ai pas de préféré, je les aime tous. Le dernier en date est le maire, Christophe Trojani.» Les Villefranchois apprécieront tout particulièrement les bugadières, la porteuse de linge, les pêcheurs… Petit ou grand, chacun est émerveillé du spectacle offert. Certains s’imagineraient bien entrer dans le décor et donner vie à ces personnages. Mais Émile Herpain veille au grain : «Je les connais tous. S’il en manque un, je le vois tout de suite ! » Savoir + À la citadelle jusqu’au 6 janvier, tous les joursde10à12hetde14hà17h30,le dimanche de 14 h à 17 h 30. Entrée libre.