Ligue des champions, l’immense raté...

Il suffit de se pencher sur les chiffres de la phase de groupe de l’AS Monaco pour comprendre la profondeur du raté : six matches, deux matches nuls, quatre défaites dont trois à domicile et seize buts encaissés. Aucun club français n’avait pris autant de buts en poule sous la nouvelle formule. Un record dont l’ASM se serait bien passée. Dans un groupe homogène mais sans cador, Monaco n’a donc jamais réussi à battre Porto, Leipzig et Besiktas, terminant bon dernier de sa poule moins de quatre mois après sa demi-finale de C. Pis, alors que l’ASM avait encore son destin entre ses mains lors de la réception de Leipzig lors de la journée, la bande à Jardim s’est écroulée comme jamais, menée - au bout de  minutes de jeu... (défaite ). Ce soir-là, Monaco a touché le fond et dit adieu à la Coupe d’Europe. Une élimination qui va avoir des conséquences sur les finances mais aussi sur la e rotation. Éliminés de toutes compétitions européennes, les champions de France ne vont pas pouvoir donner du temps de jeu à tout le monde ( joueurs de champ). En janvier, le club envisage de prêter certains éléments afin qu’ils puissent emmagasiner de l’expérience ailleurs (Meïté, N’Doram, Ghezzal, Boschilia). Beau demifinaliste en , Monaco a complètement manqué sa campagne européenne en . Un couac que personne n’a vu venir. Et surtout pas au moment du tirage au sort du groupe, en août dernier...