Mort d’Otto Kern à Monaco: les premiers résultats d’analyses révélés
Seule certitude, la chute du 13e étage du célèbre designer allemand décédé le 11 décembre dernier n’est pas liée à l’intervention d’un tiers. Un permis d’inhumer a été délivré à la famille
Installé en Principauté depuis le début des années 2000, le designer allemand Otto Kern était un habitué des tapis rouges monégasques et une personnalité très populaire en Allemagne. Le 11 décembre dernier au matin, son corps avait été retrouvé sur la terrasse du 1er étage de l’immeuble qu’il habitait sur l’avenue PrincesseGrace. Impossible alors d’établir les causes précises du décès. Seule certitude, Otto Kern était tombé dans la nuit précédente de sa terrasse du 13e étage !
Une chute vertigineuse
Immédiatement, une enquête était ouverte à la Sûreté publique pour déterminer les raisons de cette chute vertigineuse. Dès le 13 décembre, le Parquet général de Monaco avait révélé que les actes d’investigation réalisés permettaient « d’exclure l’intervention de tiers dans la mort d’Otto Kern ». Les jours suivants, les proches de la victime avaient été auditionnés, y compris son ex – et médiatique – épouse, Sarah Kern, qui s’était présentée spontanément aux enquêteurs. D’abord informés «de source familiale» d’une mort « naturelle » et d’un «arrêt cardiaque survenu dans son canapé », les médias allemands ont un temps été déboussolés, avant de multiplier les hypothèses. Tous attendant avec impatience les résultats des auditions et de l’autopsie. Le Parquet général de Monaco a justement révélé, hier, les résultats des premières analyses médicales.
« L’autopsie n’étant pas nécessaire »
« La réalisation du scanner et de l’examen externe du corps de M. Otto Kern ont permis d’écarter l’intervention d’un tiers. L’obstacle médico-légal a été levé, le permis d’inhumer délivré, l’autopsie n’étant pas nécessaire. » Le mystère demeure mais « les résultats des analyses des toxiques et de l’alcool sont négatifs », peut-on lire dans le communiqué du Parquet. Les investigations se poursuivent donc en dehors du terrain médical. De source sûre, aucune lettre d’adieu n’avait été retrouvée sur les lieux. Restaient à éplucher les ordinateurs et téléphones portables de la victime.