Monaco-Matin

Quatre dates à retenir pour comprendre l’affaire

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 septembre  : l’annonce La direction de Galderma, filiale de Nestlé Skin Health, annonce un plan de sauvegarde de l’emploi à ses  salariés. La fermeture du site n’est pas mentionnée. La direction promet qu’une centaine d’entre eux pourra rejoindre le futur site de recherche et de développem­ent qui sera installé à Lausanne, en Suisse. Et assure chercher un repreneur pour le site basé sur la partie biotoise de Sophia Antipolis pour cent cinquante employés.

 novembre  : la manifestat­ion Beaucoup de salariés (plus de  d’entre eux) manifesten­t depuis le site sophipolit­ain jusqu’au giratoire de Saint-Philippe, aller-retour. Pacifiquem­ent et avec un haka néo-zélandais mémorable en tête d’affiche, les représenta­nts syndicaux veulent alerter les élus sur le plan national afin de dénoncer ce qu’ils considèren­t comme un « plan au ras des pâquerette­s » ainsi qu’une fermeture injustifié­e.

 novembre  : Les élus s’en mêlent C’est au tour des élus azuréens – Les députés Éric Pauget (LR), Alexandra ValettaArd­isson et Loïc Dombreval (LREM) et le sénateur Marc Daunis (PS) – de se mobiliser pour plaider la cause des salariés, face à la direction de Galderma qu’ils rencontren­t ce jour-là. Dans l’après-midi, la sénatrice Dominique Estrosi-Sassone (LR) se déplace afin de visiter le site et de soutenir les salariés.

 novembre  : Les représenta­nts des salariés poussent les portes de l’État Après un premier voyage à Paris pour se rendre au ministère du Travail, une semaine auparavant, les représenta­nts syndicaux se rendent, cette fois, au ministère de l’Économie et des Finances afin de rencontrer l’adjoint du délégué interminis­tériel aux restructur­ations. Une heure et demie de réunion afin de présenter une « contre-propositio­n». Et un constat amer: «L’État, comme nous, est aujourd’hui dans l’incompréhe­nsion et a du mal à trouver un interlocut­eur chez Nestlé.»

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