Les causes
Difficile de trouver une cause précise aux TDC. Les nouvelles techniques d’imagerie fonctionnelle, surtout utilisées dans le domaine de la recherche, montrent une modification de l’activité de certaines aires cérébrales chez les sujets TDC, alors que l’IRM standard est normale. Les formes familiales, du fait d’une probable cause génétique, sont habituelles. A priori, les jeunes parents d’aujourd’hui nés dans les années ont été diagnostiqués mais il arrive souvent que certains soient passés entre les mailles du filet. Ils se rendent alors compte, à l’annonce du diagnostic de leur enfant, qu’ils présentaient des mêmes symptômes sans jamais avoir été pris en charge. « L’impact des écrans est particulièrement délétère sur le graphisme sans que l’on sache s’ils sont responsables de troubles de la coordination. Normalement, ils doivent être prohibés jusqu’à ans, rappelle le Dr Fossoud. Des études ont montré que les petits qui ont été exposés aux tablettes, télévisions, ne savent pas construire. Il leur a manqué l’étape de manipulation, le passage à la symbolisation et les interactions avec l’autre – pourtant indispensables. » Certains facteurs de risque tels que la prématurité sans trouble neurologique, le petit poids de naissance, mais aussi l’absorption par la mère de substances telles que l’alcool, la drogue et certains médicaments au cours de la grossesse peuvent affecter le développement neurologique de l’enfant et être responsables de troubles secondaires de la coordination et/ou du fonctionnement cognitif.