Quelle prise en charge ?
Lorsque les parents, souvent conseillés par les enseignants, ont un doute quant à un éventuel trouble de leur enfant, ils doivent s’adresser en premier lieu à leur pédiatre, médecin traitant ou médecin scolaire. La prise en charge dépendra du diagnostic, de l’âge et du niveau d’intensité. Elle pourra être basée sur la psychomotricité, l’orthoptie, l’ergothérapie, l’orthophonie... Il est souvent difficile d’organiser le suivi en libéral avec plus de deux thérapeutes ; les formes sévères de TDC justifiant alors une orientation vers une équipe institutionnelle. Des conseils éducatifs et outils pédagogiques pourront être élaborés par le thérapeute en lien avec la famille et les enseignants en fonction des priorités qui auront été définies. Par exemple, l’utilisation d’un ordinateur peut dans certains cas constituer une aide efficace au cours de la scolarité. « Il est important de réfléchir à l’orientation professionnelle future de l’élève. Un TDC pourra difficilement s’épanouir dans un métier manuel », constate le Dr Fossoud. La MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) pourra, dans les formes sévères où il s’agit d’un véritable handicap, conseiller les parents sur les aides et les solutions qui s’offrent à eux. Ainsi, un jeune adulte diagnostiqué pourra, dans certaines conditions, passer le permis sur une voiture automatique ou encore demander un tiers-temps supplémentaire lors du passage d’examens officiels.