Débattront pas, débattront
Hier matin, Stéphane Valeri a réagi aux différents propos de ses concurrents à son endroit. Florilège de petites phrases…
Sur « la tentative désespérée de justification de la gestion politique du dossier de l’extension en mer par Mme Fresko, les faits sont là. Aucun logement, aucun bureau, aucun commerce pour l’Etat et donc pour les Monégasques, sur une extension du territoire de leur propre pays. (...) C’est d’autant plus inadmissible de la part d’élus du Conseil national, que la situation du logement connaît l’une des pénuries les pires de notre histoire contemporaine. »
« Je n’entrerai pas dans la polémique qui consiste à faire des insinuations malveillantes avec l’évocation plus ou moins directe de tel ou tel promoteur [lire notre édition du samedi 20 janvier, à propos du promoteur Antonio Caroli] (...) Nous traiterons tous les promoteurs de la même manière avec un seul principe, le même pour tous : pas de loi de désaffectation sans contrepartie importante en logements domaniaux. »
« J’ouvre Monaco-Matin de ce mardi et je découvre que j’aurais menacé Jean-Louis Grinda ? En mal de coup médiatique et apparemment en difficulté pour finaliser sa liste: il cherche le buzz et des excuses à sa situation. La ficelle est un peu grosse et Monsieur Grinda perd évidemment ses nerfs: je n’ai jamais menacé personne dans ma vie, je ne vais pas commencer à 55 ans. » Avant un hypothétique rendez-vous télévisuel, Primo et UM ont longuement discuté, hier, sur le débat qui pourrait s’organiser comme l’a le premier demandé Jean-Louis Grinda. Voici, en substance, où les trois listes en lice en sont…
Stéphane Valeri veut trois duels Stéphane Valeri se dit «ouvert à l’organisation d’un débat avec les listes effectivement déposées, projet contre projet, c’est-à-dire à deux, et non pas à trois, ce qui serait très confus et inefficace. » Il a proposé que l’organisation de ce rendez-vous politique soit pilotée par Nice-Matin mais accepte la proposition d’UM pour que le Monaco Press Club s’en charge.
Béatrice Fresko-Rolfo veut un débat à trois Béatrice Fresko veut un débat à trois. Elle souhaite qu’un journaliste spécialiste de l’audiovisuel se charge d’animer le débat.
Jean-Louis Grinda accepte toutes les formes Jean-Louis Grinda veut que ce débat ait lieu avec l’aide du Monaco press Club par exemple et est prêt à contribuer à son financement. « À deux ou à trois, le débat ne m’inquiète pas. Je préférerais débattre avec mes deux opposants. Démocratiquement ce serait plus juste. Dans le pays voisin, on débat à onze. »