« Je ne vois pas le temps qui passe »

Le FN cherche à se renouveler sur le secteur en la personne de Michael Payet-Maugeron. Quel poids lui accordez-vous ? (Il sourit). Ma position consiste à gérer ma ville et la Carf le mieux possible. S’il y en a qui croient pouvoir faire mieux, les élections trancheront. Chacun sait que je suis patriote. J’aime le récit national, la France dans sa diversité mais je ne crois pas que la réponse à apporter aux défis de toutes natures soit de stresser les citoyens comme certaines chaînes d’infos en continu. Ou de créer la peur comme le font certaines forces politiques. Ce n’est pas en criant au loup que l’on pourra redonner confiance aux Français.

mandat de Je ne vois pas le temps qui passe. Ce que je fais me passionne. J’adore aménager Menton, préserver son identité, son authenticité. J’aime le service public et je n’aime pas l’oisiveté. J’ai le désir de faire et l’énergie, je crois. Je suis très sensible à la fragilité de Menton, sur le plan géographique et budgétaire. Alors, si je continue c’est parce que j’ai pour obsession morale de vouloir doter Menton de tout ce qui lui est nécessaire d’un point de vue structurel. J’aimerais pérenniser au-delà de moi. Je ne veux pas que tout s’effondre à mon départ. Menton sera terminé quand le bord de mer sera achevé, quand les ports seront relancés, quand le terre-plein de Garavan sera réaménagé. J’ai l’ambition prétentieuse d’être grec au niveau des idées et romain au niveau des constructions. L’entre-deux ne m’intéresse pas. Ce n’est pas la politique qui me passionne mais la concrétisation.

Comment voyez-vous les premiers pas de la nouvelle députée Alexandra Valetta-Ardisson ? Je ne souhaite pas faire de commentaire.