Vers une ouverture de la bretelle de Beausoleil
L’ouverture de la bretelle autoroutière de Beausoleil, réclamée à cor et à cri par les élus locaux depuis des lustres, semble en bonne voie, même si aucun calendrier n’est encore arrêté. Inscrite au Plan d’investissement autoroutier sous le précédent quinquennat, elle est en tout cas plus que jamais d’actualité. Le secrétaire d’État Mounir Mahjoubi, au nom de la ministre des Transports Elisabeth Borne, l’a confirmé hier à l’Assemblée nationale, en réponse à une question d’Eric Ciotti. «Il est envisagé de maintenir le diffuseur de Beausoleil dans le périmètre du Plan d’investissement autoroutier et les projets de décret feront l’objet d’un examen par le Conseil d’État dans les prochaines semaines», a-t-il indiqué.
Bus à haut niveau de service : son intérêt jugé insuffisant
Le secrétaire d’État a, en revanche, opposé une demi-fin de non-recevoir à la mise en service d’un bus à haut niveau de service sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute, qui serait élargie à cet effet entre Villeneuve-Loubet et Antibes. Ce projet n’est pas maintenu au Plan d’investissement autoroutier, l’Arafer, Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, « n’y ayant pas décelé un intérêt suffisant». Toutefois, a-t-il ajouté, « le gouvernement va donner son accord à Escota pour lancer des études complémentaires sur le projet, dès lors que le cofinancement aura été réuni ». Car Mounir Mahjoubi l’a bien précisé, les deux dossiers ont vocation à être « cofinancés par des investissements des collectivités territoriales concernées et par une hausse des tarifs d’Escota ». En posant sa question, Eric Ciotti avait mis en avant la saturation des axes routiers azuréens, notamment en direction de Sophia Antipolis et de Monaco, à raison de 36 000 et 33 000 salariés qui s’y rendent chaque jour.