Monaco-Matin

Trois bonnes raisons d’aller à l’Annonciade demain soir Basket - Trophée coupe de France

Le MBA remet son titre en jeu. La campagne démarre demain à 20h à domicile face à l’ASVEL (16e de finale), un adversaire redoutable…

- J.B.

Petite parenthèse enchantée ce week-end avec le retour du Trophée coupe de France pour un MBA très bien placé en championna­t NF1 (troisième ex aequo à deux points du leader). Samedi à 20h, les filles d’Olga Tarasenko seront opposées à l’armada de Villeurban­ne et auront besoin de soutien pour espérer rééditer l’exploit de l’an dernier… L’occasion de lister trois bonnes raisons d’aller voir ce 16e de finale à l’Annonciade !

Parce que le MBA remet son titre en jeu

«Monter à Bercy puis ramener le trophée en Principaut­é, c’était tellement de bonheur.» Au moment d’évoquer l’une des plus belles pages de la courte histoire de son club, le prés dent Eric Elena en a encore des frissons. Après avoir battu successive­ment une équipe tahitienne, Martigues puis La Rochelle et La Tronche-Meylan (deux formations de niveau supérieur), le MBA signe un dernier exploit majeur en terrassant Ifs en finale du Trophée coupe de France, à ParisBercy. Une première pour la Principaut­é et, ce, devant 220 supporters monégasque­s qui avaient fait le déplacemen­t ! «La secrétaire du club, qui est là depuis le début, avait bien résumé notre histoire: quand on a commencé, on s’entraînait sur un parking à Menton et, huit ans après, on était dans une salle de 15000 places. » Cette année, le MBA se sait attendu, son statut passant de «petit poucet » à « favori », mais la coupe reste l’objectif principal : « On veut revivre Bercy. Tout le monde veut y aller, c’est ce qui fait la beauté du sport. J’ai confiance au groupe, on peut le faire. » L’assurance, donc, de voir un match très disputé, de la première à la dernière seconde.

Parce que l’ASVEL est « surdimensi­onnée »

Après avoir déplacé des montagnes l’an dernier, le MBA devra rééditer pareille performanc­e dès demain, avec la réception de Villeurban­ne en 16e de finale. «C’est un club vraiment au-dessus niveau budget qui a annoncé vouloir faire le doublé championna­t et coupe dès cette année. Certaines de leurs joueuses ont évolué à haut niveau. L’ASVEL est une équipe surdimensi­onnée, ce n’est pas pour rien qu’il y a Tony Parker derrière!», expose Eric Elena. L’entraîneur adverse, Valérie Kévorkian, parle d’un «immense défi » contre une «formidable équipe de Monaco». Les deux formations ont déjà croisé le fer en championna­t, avec une victoire de Villeurban­ne (69-53) en octobre: « L’Américaine Keyona Haynes nous avait fait beaucoup de mal. Elle n’est pas spectacula­ire mais terribleme­nt efficace. Elle avait été assez discrète contre nous, puis, en regardant la feuille de statistiqu­es, on s’est aperçu qu’elle avait marqué 19 points!» Quant au match retour, il aura lieu… samedi prochain, toujours à l’Annonciade ! Autrement dit, le gagnant de demain soir prendra un avantage psychologi­que sur la prochaine rencontre.

Parce que le MBA est costaud à domicile

Les soirs de match, le gymnase du collège Charles-III (300 places) est une cocotte-minute, prête à exploser de bonheur à tout moment. «Le public est fidèle et fabuleux. La famille s’agrandit de plus en plus, tout le monde est très proche et connaît les joueuses. Nos supporters sont là et sont prêts à jouer le jeu à fond », lance le président du MBA dans une déclaratio­n d’amour. Il poursuit : « L’ambiance est saine. Il n’y a jamais eu de débordemen­t, les gens sont là pour encourager. C’est le basket que j’aime ! » En échange de cette affection, les filles d’Olga Tarasenko se donnent toujours à 100 % pour défendre la forteresse monégasque. Avec un certain brio: l’équipe n’a plus perdu à l’Annonciade depuis septembre 2015 ! « Cela n’a jamais été (Photo Philippe Magoni) un objectif mais c’est grâce au public, insiste Eric Elena. On rentre toujours sur le terrain avec l’envie de gagner, tout en sachant qu’à la fin du match, il y aura un gagnant et un perdant. » Cela donne souvent lieu à des rencontres spectacula­ires où la décision se joue au dernier moment, comme face à Voiron (98-92 après doubles prolongati­ons). Alors pourquoi ne pas venir apporter son lot d’encouragem­ents pour récupérer suspense et bonheur en retour ?

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Les Monégasque­s espèrent, cette année encore, chavirer de bonheur.

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