Le père Scotto prend sa retraite

C’est une page qui se tourne pour la paroisse Notre-Damede-l’Espérance, qui regroupe Beaulieu, Èze, Saint-Jean et Villefranche . Après dix-huit ans de magistère, le père Scotto fait valoir ses droits à la retraite. Rencontre.

Votre arrivée dans la paroisse? Je suis arrivé en  à Èze, je venais de Nice, de l’église du Voeu. Je devais rester deux ans. Une fois ici, j’ai dit : « J’y suis, j’y reste », l’évêque a donné son accord à condition que je m’occupe aussi de Beaulieu, de Saint-Jean et Villefranche dans le cadre de la paroisse de Notre-Dame-de-l’Espérance. J’en suis très heureux.

Votre meilleur souvenir ? Quand j’ai été nommé chanoine à la cathédrale de Nice, beaucoup de paroissiens sont venus. Cela m’a beaucoup surpris et très touché.

Des moments plus difficiles ? Ce sont toujours les funérailles d’enfants. Malheureusement, il y en a eu quelques-unes dans la paroisse ces dernières années.

On vous sent très attaché à Èze? J’avais exercé en ville avant de venir ici. Ici, c’est un climat particulier, c’est un village, donc on se voit plus souvent, on est proche des gens. À Èze, on avait pris l’habitude de faire Le père Scotto continuera néanmoins à assurer quelques messes le dimanche.

(Photo J.-M. P.)

une petite collation après la messe.

Il y a eu de nombreuses marques d’affection des élus, des paroissiens par rapport à votre départ... J’en suis très touché. J’ai toujours voulu rester simple. Le principe, c’est d’aimer les gens. Quand c’est le cas, quand c’est sincère, il y a des retours.

Un mot sur les travaux de l’église d’Èze... On en parlait déjà avant mon arrivée. Je sais combien c’est difficile.

La retraite? Je me repose, je me défatigue, j’en avais besoin. Je vais bientôt avoir  ans. J’ai quand même accepté de poursuivre quelques messes le dimanche. C’est un bonheur de continuer à voir les paroissiens.