Monaco-Matin

Le Racing a dû s’appliquer

- JEAN-FRANÇOIS NUNEZ

Il y a bien eu un match entre Cannes, le leader, et Chamalière­s, la lanterne rouge, hier soir. Un vrai match, et non une promenade de santé, qui a souri aux visiteuses en trois manches (25-22, 25-21, 25-19), mais qui aura été bien plus serré que ce choc des extrêmes ne pouvait le laisser penser. Cannes a assuré, mais il lui a fallu s’appliquer jusqu’au bout. Chamalière­s s’est livré sans arrière-pensée, avec du coeur, mais il y avait plus de talents, plus d’expérience aussi et davantage de solutions du côté des filles de Riccardo Marchesi. Même avec un groupe incomplet, Cannes a imposé son rythme, mieux géré les ballons les plus importants, ceux qui font basculer les sets. A chaque fois, le même scénario s’est déroulé. Cannes et Chamalière­s qui se tiennent au score, longtemps même. Comme au premier set, où après avoir pris le meilleur départ, Cannes a vu revenir les locales (17-19), sans pour autant perdre la main et rafler la première mise (22-25). Face à un tel rouleau compresseu­r, la crainte des Auvergnate­s était de passer à côté de leur sujet et celle des Cannoises de laisser des plumes dans un match quasiment gagné d’avance. Chamalière­s était clairement dedans, mais Cannes n’a rien offert, s’est montré à la hauteur de sa réputation et de son statut le leader. Les locales ont même fait la course en tête durant le 2 e set (12-9), mais une fois les Cannoises revenues à hauteur et repassées devant (15-16), ces dernières n’ont plus montré le moindre signe de faiblesse (21-25). Et la 3e manche, avec des Azuréennes nettement plus en confiance, n’a pas vraiment fait de pli (19-25).

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