Bultaco Albero : la mob’ moderne
Spécialiste des deux-roues électriques, Bultaco lance un nouveau genre de cyclomoteur sans bruit ni odeur, qui pourrait faire fureur
Réputé dans le monde de la moto entre 1960 et 1980, le constructeur catalan Bultaco renaît de ses cendres depuis trois ans et mise tout sur l’électrique. Après avoir lancé un VTT électrique baptisé Brinco en 2015, la marque présente une nouvelle déclinaison vouée à un usage urbain sous l’appellation Albero. Doté d’un cadre spécifique, cet engin exploite le même moteur de 2,7 ch, intégré dans la roue arrière et alimenté par une batterie d’une capacité de 1,3 kWh. Cette dernière offre l’énorme avantage de pouvoir se détacher du cadre en deux tours de vis pour la recharger sur n’importe quelle prise de courant classique.
Jusqu’à km/h
Son poids de 8 kg reste conséquent, mais sa forme de réservoir permet de la transporter aisément et il suffit de 3 h pour la recharger à 80 %. À la pointe de la modernité, l’Albero dispose aussi d’un bracelet électronique
en guise de clé main libre et d’une application sur Smartphone pour le localiser et compléter l’instrumentation. Cette dernière se compose d’un petit écran digital indiquant
le kilométrage, mais aussi l’autonomie de la batterie qui oscille entre 30 et 90 km selon le mode de conduite choisi (Eco, Tour, Sport). Si l’Albero ressemble à un vélo à assistance électrique, il s’agit en réalité d’un cyclomoteur doté d’une poigné d’accélérateur (en plus du pédalier) et capable d’évoluer à 45 km/h. Il implique donc de porter une plaque d’immatriculation et impose le port d’un casque et de gants. Certains pays autorisent ces nouvelles mobylettes à emprunter les couloirs de vélo mais, en France, les ebikes n’ont aucun privilège. Doté d’une fourche et d’un amortisseur arrière réglable, l’Albero se montre assez confortable malgré sa fine selle de vélo. Son freinage se révèle suffisamment puissant et progressif, tandis que son poids contenu (39 kg) lui assure une maniabilité hors pair. Reste que son tarif élitiste le place en concurrence avec des vélos à assistance électrique haut de gamme, certes moins performants mais avec des parties cycle plus évoluées et une finition plus soignée. Enfin, Bultaco doit aussi oeuvrer pour développer son réseau de distribution.