Un derby qui pèse lourd
Si le Gym est invaincu depuis 9 matchs toutes compétitions confondues, le relâchement n’est toujours pas possible pour les Aiglonnes. À trois journées de la fin, les Niçoises (3e) ne comptent en effet qu’un petit point d’avance sur Issy-Paris et Nantes, ses poursuivants immédiats. Un matelas trop peu épais pour se permettre de terminer la phase régulière en roue libre quand on sait l’importance de finir haut dans la hiérarchie afin de se rendre le tableau de play-offs le plus favorable possible. Ce soir (20 h 30), Nice devra donc s’imposer, dans un match d’autant plus important qu’il s’agira du derby de la Méditerranée face à Toulon/St-Cyr. Une formation varoise actuellement huitième et qui revient en forme après un début de saison difficile et un changement de coach. À l’aller, le Gym s’était d’ailleurs imposé (27-22) face à cet adversaire, mais prévoit un match différent. « On va jouer une équipe de Toulon qui élève de plus en plus son niveau de jeu et de mobilisation. J’attends un bon match », anticipe l’entraîneur Marjan Kolev. Avec 10 victoires et 1 nul sur ses 11 derniers matchs à la halle des sports CharlesEhrmann, où seul Metz a gagné (lors de la 1 journée), l’OGCN entend rester souverain dans sa salle. « Chez nous, tous les matchs sont des finales, il faut tout gagner », pose la capitaine Eshan Abdelmalek.
Le public, nouveau point fort ?
« Les derniers matchs, on les gagne au mental, car on est une équipe. On ne lâche rien. On va faire le maximum pour continuer », poursuitelle. « J’espère que l’on va gagner ce derby, parce que c’est un match comme ça. On se fiche de savoir qui joue, il faut gagner ». Son coach lui emboîte le pas : « Un derby ça ne se joue pas, ça se gagne » , annonce-t-il. Pour cette rencontre, le Gym pourra s’appuyer sur une force nouvelle qui est en train de naître à CharlesEhrmann : un public de plus en plus impliqué et bruyant. « Face à Chambray (victoire 21-20 en coupe), leur soutien a beaucoup aidé les filles, ils ont été positifs tout le long du match, même quand c’était dur », apprécie Marjan Kolev. Des supporters qui se prennent au jeu, semaine après semaine, et offrent une nouvelle force à leur équipe. Peut-être un signe qu’il se passe quelque chose de grand à Nice cette saison...