Monaco-Matin

Lama Santen, de retour pour enseigner le bonheur

Déjà venu à Menton il y a quelques mois, ce moine bouddhiste sera de nouveau sur notre territoire du 9 au 15 avril pour une série de conférence­s qu’il va donner à Menton, Gorbio, Cap-d’Ail et Sospel

- JULIEN AVINENT

L’accès au bonheur, au jour le jour. Ce n’est ni plus ni moins l’enseigneme­nt prodigué par Lama Santen, moine bouddhiste que l’on ne peut qu’encourager à aller écouter dans deux semaines. Après un premier passage à Menton et Roquebrune­Cap-Martin en octobre dernier (voir nos éditions des 25 et 28 octobre 2017) ,le guéshé (1) tibétain Lama Lobsang Samten revient pour une succession de conférence­s et formations dans le Pays mentonnais. Une belle feuille de route qui va l’amener à Menton, Gorbio, Cap-d’Ail et même Sospel.

Un élève du Dalaï-lama

Lama Samten, né au Tibet en 1965 puis réfugié en Inde à l’âge de 20 ans où il poursuivra ses études universita­ires, a été élève du Dalaï-lama dont il est devenu un proche. Après quinze années d’études, il a rejoint le Québec pour, depuis, y enseigner. Tout en parcourant de nombreux horizons de par le monde, dont la France, pour diffuser ses connaissan­ces sur la souffrance et le bonheur.

Se libérer du « Trop penser »

Ami de Vincent Garcia, Clara Regnier et Christophe Cornu (lire par ailleurs) et séduit par sa précédente venue, le voilà donc de retour du 9 à 15 avril. À travers ses différente­s interventi­ons, Lama Samten va distiller son éducation à la philosophi­e bouddhiste auprès d’un auditoire toujours plus intéressé. L’occasion de (re) découvrir l’importance de la compassion et de la sagesse. Apprendre le lâcher-prise. Comprendre l’impact des émotions négatives et agitations mentales à l’instar des cinq poisons que sont le désir-attachemen­t, la colère, l’orgueil, la jalousie et l’ignorance. Découvrir leurs antidotes : le détachemen­t et l’impermanen­ce, la tolérance, l’humilité, l’amour pour autrui et la sagesse. Au fond, approcher Lama Samten, c’est se libérer du « trop penser » ou de ces engagement­s, nombreux, qui privent d’une profonde rétrospect­ion sur soimême. Parce qu’accéder au bonheur est un effort qui remplacera l’ego démesuré par la méditation. Mais, le mieux, c’est de se faire sa propre idée. Alors, prêt pour une rencontre qui vous marquera ? Un guéshé est un docteur en philosophi­e bouddhiste.

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