Monaco-Matin

NATIONAL  JOURNÉE) Nice II cale face à Fréjus

- FABRICE COMBES BERTRAND LUCQ ANTOINE GIANNINI

Après deux victoires consécutiv­es et avec un maintien quasiment assuré, les réserviste­s niçois abordaient la réception de Fréjus/Saint-Raphaël avec une bonne dose de confiance. Une confiance qui n’allait pas tarder à se renforcer Les Grassois, diminués par de nombreuses absences, ont certaineme­nt effectué hier soir sur la pelouse landaise, le pire début de match de leur saison. lorsqu’après une remontée de balle plein axe, Makengo servait Fleury. L’attaquant se faisait bousculer mais l’arbitre laissait l’action se poursuivre… Heureuseme­nt pour Ganago, qui héritait du ballon et décochait une frappe aussi puissante que précise qui laissait Fabre sans réaction (10, 7’). Boostés par cette Un quart d’heure cauchemard­esque au cours duquel Minasi et ses copains n’ont vu que du jaune et du noir. Et des Montois efficaces en diable. Sur un corner frappé par (Photo Frantz Bouton) entrée en matière parfaite, les Aiglons déroulaien­t. Sur un centre à ras de terre de Perraud, Ganago était à deux doigts de réaliser le doublé mais le portier varois s’interposai­t cette fois-ci in extremis (17’). Après vingt premières minutes difficiles, les Etoilistes sonnaient cependant la révolte. Idéalement servi par Gbohou, Orinel Gasparotto, Soubieille (5’) de la tête trompait Camus. Profitant des errements défensifs des visiteurs, les troupes de Stéphane Mottin ne tardaient pas à corser l’addition par Bodet (9’) reprenant victorieus­ement un centre en retrait de Bréthous. A l’issue de cette entame de folie, les hommes de Loïc Chabas rentraient enfin dans le match. Calatayud (13’) expédiait un coup franc sur le montant droit de Marques. Beaucoup plus présents dans les duels, les Azuréens réduisaien­t le score grâce au très remuant Caddy (35’) manquait le cadre alors qu’il n’avait plus que le gardien devant lui (26’). Mais deux minutes plus tard, la sanction tombait pour les Niçois. Sur une perte de balle grossière de Lusamba, Gbizie était à l’affût et crucifiait Clementia de près (1-1, 28’). Le jeu s’équilibrai­t et les deux formations rentraient au vestiaire dos à dos. Moins emballante, la seconde période allait tourner à l’avantage des visiteurs. À la réception d’un beau mouvement collectif, Gonçalves était repris irrégulièr­ement en pleine surface de réparation par Rafetrania­ina. Le penalty, indiscutab­le, était transformé par Campeon, qui prenait Clementia à contre-pied (1-2, 66’). Malgré une fin de match à l’avantage des Niçois et une frappe de plus de 20 m de Ranieri sur la transversa­le (89’), le score ne bougeait plus. Les Aiglons stagnent en milieu de tableau, tandis que Fréjus/Saint-Raphaël n’a pas dit son dernier mot pour l’accession. reprenant au second poteau un centre fuyant de Chauvet. Ce match prenait alors une autre physionomi­e avec un ballon qui allait d’un camp à l’autre obligeant les défenses à redoubler de vigilance. Les visiteurs se montraient menaçants sans se créer de réelles occasions. Pétri de réalisme, le Stade Montois reprenait deux buts d’avance grâce à Gasparotto (74’) sentant le bon coup sur un centre au premier poteau. Grasse pouvait regretter son entame de match complèteme­nt ratée. Bastia-Cannes, affiche de Ligue 1 dans les années 90 se joue à présent devant quelques milliers de spectateur­s en National 3. De la lumière à la confidenti­alité pour un match qui démarre tout doucement. Il faut attendre la 14e minute pour voir la première occasion… et le premier but. Triki déborde sur le côté droit de la surface et se joue de son vis-à-vis avec un crochet. Sa passe en retrait trouve Mesbah dans la surface qui reprend plat du pied. Portets détourne, mais Manset en embuscade suit l’action et en profite pour propulser le ballon au fond des filets d’un tir à ras de terre (1-0, 14’). Sur le coup d’envoi des Cannois, Guelade se retrouve inexplicab­lement seul dans la surface adverse face à Martin. L’attaquant manque sa reprise à bout portant qui passe largement au-dessus. Cannes manque l’égalisatio­n. Très actif dans l’entrejeu, Genest contrôle son ballon à l’entrée de la surface et arme une reprise puissante

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avant le rebond. Sa tentative passe juste à côté de la cage de Portets. Cannes se procure une dernière occasion avant la pause, mais ni Mandrichi, ni Guelade, ne parviennen­t à reprendre un ballon en cloche dans la surface bastiaise. Au retour des vestiaires, Traore se lance dans un raid solitaire depuis son camp. L’ailier ajuste le gardien après une course de 80 mètres et fait le break (20, 51’). Les Bleus n’ont plus qu’à gérer. Benhaim se fait plaisir d’une frappe de 25 mètres et fait briller le gardien qui sort le troisième but d’une belle claquette sous la barre. Mandrichi vient redonner espoir à son équipe dans les dernières minutes. L’ancien de l’ACA dévie astucieuse­ment un ballon aérien venu de la défense (2-1, 84’). Bastia finit difficilem­ent la partie mais signe tout de même une victoire indispensa­ble pour espérer accrocher la montée. Pour Cannes, il y a longtemps que l’espoir n’existe plus.

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Marcel et les Niçois ont cédé face à des Varois plus réalistes.

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