Monaco-Matin

PPDA: «J’aime l’honnêteté du prince Albert II»

Pour le Monaco Press Club, le journalist­e a expliqué le lien chaleureux qu’il a avec la Principaut­é. Une histoire née lorsqu’enfant il séjournait chez ses grands-parents résidents monégasque­s

- PROPOS RECUEILLIS PAR JOËLLE DEVIRAS

Habitué du MonteCarlo Country Club, Patrick Poivre d’Arvor a rompu le rythme dense de ses nombreuses activités pour assister aux premiers matchs des Rolex Masters Series. Les premiers échanges de balle terminés, il a volontiers accepté une rencontre avec le Monaco Press Club vendredi soir. C’est dans les murs feutrés de l’hôtel Métropole que nous l’avons accueilli pour une conversati­on à livre ouvert. Celui qui a présenté durant 29 ans le journal télévisé de 20 heures nous a confié les liens profonds et sincères qu’il entretient avec Monaco depuis l’enfance et avec le prince.* C’est intéressan­t de voir les conseiller­s tenter d’orienter les questions. J’ai toujours fait le contraire de ce qu’ils me dictaient et les princes en étaient ravis. C’est beaucoup mieux car le prince Rainier III avait du mordant et son fils, j’avoue, j’ai un faible pour lui, je l’aime bien. Humainemen­t, j’aime l’honnêteté du prince Albert II. Mais quand je l’interviewe, je lui pose les questions que sont en droit d’attendre les Français. Et une fois les réponses faites, il y a beaucoup de sujets balayés.

La Principaut­é d’opérette, les sujets tabous, c’est du passé ? Il y a un très gros effort de fait par le prince et son gouverneme­nt pour donner une nouvelle image de Monaco.

Quel est le regard de vos confrères français sur la Principaut­é ? Il y a encore beaucoup trop (Photo Alberto Colman)

de clichés. Le people est un sujet inépuisabl­e.

Pourquoi aimez-vous tant Monaco ? Il y a une singularit­é que j’aime ici, à Monaco, fait d’un brassage de nationalit­és en même temps qu’un ancrage local fort. J’aime beaucoup le Monte-Carlo Country Club sur un site magnifique, le Yacht-Club car son architectu­re est exceptionn­elle, le stade et son équipe de football. Quand j’étais petit, chez mes grands-parents sur le port Hercule et ensuite boulevard des Moulins, j’ai vécu beaucoup de moments heureux. C’est vrai qu’à chaque fois que je viens ici, il y a un tunnel ou un gratte-ciel de plus. Je ne sais pas comment ils font. Pour moi il y en a un peu trop. Mais c’est assez harmonieux. Outre ses considérat­ions architectu­rales, j’aime le regard écologique et environnem­ental du prince Albert II. Il ne faut jamais perdre cela de vue. C’est un tout petit État mais qui peut peser sur la scène internatio­nale. * Lire également notre interview parue hier, dimanche 15 avril, en page 12. Centreanti­poison:.... Pharmacie : de l’Estoril,  avenue princesse-Grace. Tél. .... (voir avec la police après  h). Médecin de garde : Dr Rouge au ....

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