RÉGIONAL  J.) / POULE B, SUITE Mandelieu en leader !

Tout simplement, un récital. L’US Mandelieu s’est littéralement baladée, hier, face à l’AS Monaco III (5-0). Il faut dire que le carton rouge sorti à l’encontre du Monégasque Théo Campi juste avant la mi-temps (45’+1) a bien aidé les joueurs d’Alain Nicosia, profitant du coup des nombreuses largesses dues à cette expulsion. Mais, collectivement, tout a presque été parfait. « On prend beaucoup de plaisir à jouer les uns pour les autres, avoue Steven Westerkamp, auteur d’un doublé hier. On est une bande de potes, on est tous impliqué ». Une implication qui s’est ressentie dans tous les secteurs de jeu, les Mandolociens remportant la majorité des duels et se procurant de nombreuses occasions. En face, l’AS Monaco III, Westerkamp, auteur d’un doublé, et Mandelieu ont rapidement semé l’AS Monaco hier. (Photo R. H.)

malgré une bonne première mi-temps, est revenue sur le terrain pour la deuxième période la tête dans les chaussettes, complètement abasourdie et incapable de se relever de l’expulsion. Pire encore, les simples passes n’étaient plus assurées, la défense dépassée et si Vallaurio, le portier monégasque, n’avait pas été plus attentif, le score aurait été bien plus lourd. Mais Westerkamp (40’ et 68’), Borges Gomes (49’), Berriche (56’) et Sancho (79’) ont tout de même été impériaux.

« Il reste quatre finales »

Grâce à ce succès, et, dans le même temps, du nul de Berre, l’US Mandelieu prend les commandes de

ce championnat. « En début de saison, on savait ce qu’on allait jouer, note Westerkamp. Pour le moment, on est dans les temps ». Lors de la prochaine journée, les pensionnaires de la Vernède se rendront chez la réserve du Pontet, puis recevront 1er Canton la semaine suivante. « Il reste quatre matches, donc quatre finales » conclut le milieu de terrain passé par l’AS Cannes. Après une montée ratée de peu la saison dernière, les Mandolociens ont plus que jamais leur destin entre leurs pieds. Nul doute qu’en réitérant la prestation d’hier, l’US Mandelieu peut sérieusement croire en ses chances de titre.

REGIONAL 

Il est des rencontres dont l’issue semble jouée dès les premiers instants. Dominateur de la tête et des épaules, Cap-d’Ail a pourtant patienté, hier après-midi, pour venir à bout des Gombertois (2-1). « Nous avons pris des risques qui se sont avérés payants après le but adverse et, sur la physionomie de la seconde mi-temps, nous méritons ce succès », jubilait Patrick Calzoni. L’entraîneur de l’USCA a eu le nez creux en lançant Dehilis en cours de partie. Vif, ce dernier montrait l’étendue de sa technique afin d’offrir la victoire à son équipe, crochetant son visà-vis et trompant le gardien d’une frappe placée (2-1, 89’). Une histoire de penalties avait auparavant décidé de la tournure du match. Le premier à la faveur des Provençaux, après une faute sur Habib, le nouvel entrant. Boulabed ouvrait alors la marque malgré le bon plongeon de Mizzi (0-1, 64’)… sur le premier tir cadré de son équipe. Loin de paniquer, les Cap-d’Aillois bénéficiaient également d’un pénalty, transformé par Macedo (1-1, 68’). « C’était la réaction attendue après notre revers à La Ciotat. Nos gars donnent satisfaction, je suis content pour eux », indiquait Patrick Calzoni.