« Je suis très en colère »
Qu’est-ce qu’il s’est passé ? J’ai le sentiment que l’on a trouvé des clés pour leur poser des problèmes. Ce qui m’inquiète, c’est le fait de ne pas parvenir à capitaliser sur ces solutions et il y a forcément beaucoup de frustration. Dans le deuxième quarttemps, on est à + et on prend un - parce qu’on s’arrête de jouer et qu’on perd trois balles. Je suis décontenancé quand je vois ce genre d’attitudes sur le terrain. Il n’y a aucune raison valable de se mettre en veille le soir du match.
Comment l’expliquez-vous ? Par rapport aux deux derniers matchs, on a réussi à se mettre en mouvement et on gâche ça. Il faut que tout le monde respecte le travail qui est fait. Personne n’a le droit de s’autoriser à sortir des rails, c’est prendre l’équipe en otage. Ce n’est pas possible. Je suis très en colère. J’en ai marre de leur trouver des circonstances atténuantes. Je ne veux pas trouver d’explication à ce genre d’absences pendant le match. L’équipe manque de régularité... Je ne suis pas satisfait du manque de constance qu’on affiche. C’est beaucoup trop cyclique. On peut faire des erreurs mais on ne peut pas ne pas travailler fort. Il faut de la présence, de l’implication, de la régularité. Il y a des efforts qui sont faits mais tant qu’ils ne sont pas faits sur quarante minutes, il n’y a rien à valoriser. Si ce n’est pas régulier, on n’en parle pas.