Les transports: l’épineuse question
Autre source de pollution: les transports. Là, Jean-Louis Grinda est conscient de l’immense difficulté à conjuguer développement économique (et donc augmentation du nombre de salariés) et «droit
à la tranquillité» pour reprendre son expression. « Je crois que nous n’échapperons pas, à moyen terme, à des solutions radicales. Il faut savoir que la population de Monaco double en journée avec les salariés. Faudra-t-il un péage à l’entrée de la ville? Je ne sais pas… »
« Mesures incitatives pour les salariés »
Mais avant d’atteindre ces décisions extrêmes, Fabrice Notari rappelle le plan de la
majorité. «Il faut également réduire les nuisances dues à la circulation avec la mise en place d’un plan d’urgence mobilité: parkings relais aux frontières, mesures dissuasives contre les véhicules entrant hors Monaco et Alpes-Maritimes, mesures incitatives pour les salariés utilisant les transports en commun, renforcement des fréquences et des dessertes de la CAM, vraie négociation avec la SNCF ou avec de futurs opérateurs concurrents aux côtés de la région Paca, et enfin la mise en place de transports en sites propres. La majorité demande en outre le recrutement et le déploiement d’agents de la Sûreté Publique dédiés, au sein d’une brigade de la circulation, pour fluidifier le trafic existant, notamment aux heures de pointe et à certains points névralgiques tels que Sainte-Dévote, la sortie supérieure de la gare ou encore le rond-point Moulins-PrincesseCharlotte. »