Monaco-Matin

Manou Pailleux, le basket en héritage

- J.B.

« Mon arrière-petite-fille a démarré un stage au MBA il y a quelques jours. J’espère

qu’elle continuera ! » Dans la vie de Manou Pailleux, sport et famille sont toujours intimement liés. Du côté de son époux, il y a notamment des footballeu­rs, un cavalier et même un bobeur qui a fait les derniers JO. Elle, ancienne basketteus­e – « j’en ai

fait pendant  ans » –, a transmis la passion à sa fille Laetitia, championne d’Europe avec l’équipe de France de police. «I l faut dire que j’ai interrompu la pratique lorsque j’étais enceinte de quatre mois », lance-t-elle dans un sourire. C’est d’ailleurs en compagnie de Laetitia qu’elle quitte le club de Roque-brune-CapMartin pour rejoindre celui du tout récent MBA, présidé par Eric Elena : « Ma fille n’y est plus mais moi oui, j’ai le club dans le coeur. Je me sens bien dans cette ambiance familiale. »

Le GR et le Mont-Blanc pour passer le temps !

Les habitués de l’Annonciade, les soirs de matches, la connaissen­t forcément, tant elle est l’une des personnali­tés du club. Partout à la fois, elle peut être derrière la caméra à filmer les rencontres ou à l’étage pour installer les bâches. « C’est une maman pour tout le monde, elle a le coeur sur la main. C’est une présence sur laquelle on peut compter », lance la vice-présidente Marie Bazzano. Eric Elena acquiesce : « Son énergie est inépuisabl­e. Je la considère au-delà du basket, elle fait partie de la

famille. » Elle est comme ça, Manou. Une véritable pile électrique. Et pourtant, elle trouve toujours le moyen de surprendre. « J’ai fait le GR (sentier de grande randonnée en Corse, plus de  kilomètres) en , ainsi que l’Annapurna il y a neuf ans, où je suis monté jusqu’à   mètres », narre-t-elle, avant de s’attarder sur son ascension du Mont-Blanc : « Je m’étais inscrite mais il n’y avait pas de date définie. Pour patienter, j’ai fait le tour du Mont-Blanc. Le dimanche, une fois l’expédition terminée, j’ai reçu le coup de fil fatidique, me donnant rendez-vous… le mardi matin ! » Une hyperactiv­ité peu étonnante, finalement, lorsque l’on sait que Manou, mordue de sport, pratiquait, en plus du basket dans sa jeunesse, football, judo et karaté… en même temps ! Cette année encore, en fidèle supportric­e, elle a assisté à tous les matchs de l’équipe première du MBA. Enfin, presque… « J’en ai loupé deux, un pour le mariage de ma fille, l’autre pour la naissance de mon petitfils. D’ailleurs, j’espère que ce sera un futur basketteur, il a déjà un panier et un ballon dans sa chambre ! » Si elle avoue avoir versé quelques larmes de joie après le doublé championna­tcoupe de France acquis l’an dernier, Manou nourrit toujours un rêve : « J’aimerais voir le MBA en ligue profession­nelle, j’espère que l’on y parviendra. » Qui sait, peut-être que son arrière-petitefill­e en sera l’un des fers de lance…

 ?? (Philippe Magoni) ?? Manou Pailleux a pratiqué le basket durant  ans et a transmis sa passion à sa fille Laetitia, championne d’Europe.
(Philippe Magoni) Manou Pailleux a pratiqué le basket durant  ans et a transmis sa passion à sa fille Laetitia, championne d’Europe.

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