Monaco-Matin

Souvenirs, souvenirs...

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« Quand Delio (Onnis) nous a raconté avoir rêvé qu’on gagnait les cinq premiers matchs du championna­t, je me suis précipité sur le calendrier. Et là, j’ai vu : e journée, ASM-Marseille. Et on a perdu contre l’OM ! Ma grand-mère disait pourtant : ‘’Songe, mensonge.’’»

Rolland Courbis

« À l’époque, tous les meilleurs Français jouaient en D. Et les étrangers étaient des pointures. Le championna­t était bon, difficile, spectacula­ire, serré. Il y avait beaucoup de grosses équipes. »

Raoul Noguès

« Petit a dit que j’étais le meilleur ? C’est normal, c’est mon pote. Non, le top c’était Delio. Il avait le but en lui. Avec Onnis, on profitait du travail des autres. Et ça bossait derrière nous.»

Christian Dalger

« On avait un grand gardien et un grand avant-centre. L’équipe ne pouvait pas être petite. »

Michel Rouquette « En fin de saison, on avait été boire un verre au Loews. Rolland (Courbis), qui adorait faire des calculs, nous avait dit : ‘’Les gars, il reste six journées. Si on gagne tous nos matchs, on sera champion car Nantes va lâcher un point. Je prends les paris.’’ On connaît la suite...»

Jean Petit

« J’avais  ans. Je m’entraînais avec Courbis, Gardon, Petit, Dalger, Onnis. Il ne fallait pas perdre le ballon. Ni à l’entraîneme­nt, ni en match. Sinon, les mecs te regardaien­t bizarremen­t... (rire) » Roger Ricort

« Les gars m’appelaient le Marquis parce que je m’appelle Alfred Vitalis De Neuville. J’ai un ancêtre qui a été récompensé par Napoléon. D’où la particule. Quand mes coéquipier­s ont su ça, ils ont trouvé mon surnom. Ils disaient : ‘’A Monaco, il y a un Prince et un Marquis’’. Il y avait aussi Leduc... et une ambiance fantastiqu­e au sein du groupe. »

Alfred Vitalis

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