Monaco-Matin

« J’avais envoyé un télégramme de félicitati­ons à l’équipe »

- Comment avez-vous vécu cette saison - ? Un joueur vous a-t-il marqué plus que les autres ? Votre père, le Prince Rainier, semblait très proche de l’équipe...

Le soir du titre, le Prince Albert qui avait alors  ans et faisait des études dans le Massachuse­tts - était à  kilomètres du stade Louis-II. Il n’a pourtant rien oublié de ce moment. De près et de loin. J’avais vu tous les matchs de début de saison avant de m’envoler pour les Etats-Unis. Là-bas, je recevais Nice-Matin et l’Equipe avec un peu de retard et je dévorais tous les articles de vos anciens confrères. Le soir du titre, des amis m’avaient appelé pour m’annoncer la bonne nouvelle. Puis, j’avais eu mon père qui m’avait raconté la soirée. J’étais aussi heureux que frustré. Mais ça reste mon plus beau souvenir. Je me souviens avoir été dans la ville d’Amherst afin d’envoyer un télégramme de félicitati­ons à l’équipe. Je n’ai vu les images de Monaco-Bastia que bien plus tard, la télé américaine se souciant peu du foot français... Monter de D et être champion de France de D reste quelque chose d’incroyable. Je pourrais tous vous les citer. La force de cette équipe, c’était son collectif, son jeu, sa solidarité. Cette équipe avait une âme. Il y avait du talent dans toutes les lignes. Ettori avait explosé cette saison-là et le trio Petit-Dalger-Onnis faisait le spectacle. Le tout dans ce vieux stade Louis-II qui avait un cachet fou et donnait la sensation d’une certaine intimité. À l’époque, les joueurs restaient plus longtemps à l’ASM. On pouvait s’identifier à eux.

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Monaco