NATIONAL  (GROUPE A / JOURNÉE) Nice II: maintien validé!

C’était déjà quasiment acquis, c’est désormais officiel : l’OGC Nice II jouera bien en National 2 la saison prochaine. Les hommes de Laurent Bonadei ont pris les derniers points qui leur manquaient hier soir face à une équipe du Stade Bordelais qui leur a pourtant donné bien du fil à retordre. Ce sont d’ailleurs les visiteurs qui ouvrent le score dès l’entame du match. Valla lance

(e Ganago a inscrit le but de l’égalisation, hier soir. (Photo archives Frantz Bouton)

Eppert dans la profondeur côté droit. L’attaquant bordelais s’avance et frappe fort. Clementia repousse… mais Bahassa, qui avait bien suivi, finit le travail de près (0-1, 3’). Trois minutes plus tard, Valla part plein axe à la limite du horsjeu et se retrouve seul face à Clementia. Le portier niçois gagne son duel (6’). Dans cette rencontre sans temps mort, les Rouge et Noir égalisent avant même la fin du premier quart d’heure. Bien servi en profondeur par Mestrallet, Ganago prend le dessus sur son défenseur et trompe Valverde d’une frappe parfaitement ajustée (1-1, 14’). Alors que la partie est totalement débridée, les Niçois

prennent l’avantage. Après un beau travail dans la surface de réparation, Ganago parvient à servir Diatta, dont la frappe croisée laisse Valverde impuissant (2-1, 33’).

Clementia héroïque !

Dans la foulée, Clementia réalise une parade déterminante sur sa ligne sur une tête à bout portant de Valla (35’). Et juste avant la pause, les Niçois font le break. Fleury adresse un superbe centre de son aile droite et trouve Hamache en pleine surface, qui efface son vis-à-vis avant d’enchaîner avec une frappe imparable du droit (3-1, 43’). Mais alors que l’on croit le

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match plié, un joueur va particulièrement s’illustrer en seconde période. Yannis Clementia réalise en effet une mi-temps héroïque en réussissant pas moins de quatre arrêts miraculeux sur sa ligne de but (47’, 48’, 58’, 65’). Et lorsqu’il est battu, c’est sa transversale qui vient à sa rescousse (56’). Une prestation XXL qui permet à l’OGC Nice d’assurer la victoire… et son maintien. Dans un match rythmé, avec une équipe plus aguerrie, les Azuréens avaient la possession. Toutefois, au terme d’une bonne action en profondeur, le centre de Caddy ne trouvait pas preneur (10’). Il fallait attendre un peu pour voir enfin un tir tarbais, délivré de loin dans l’axe par Fellrath (19’). Si par ses dribbles courts, Goncalvès causait quelques soucis à la défense haut-pyrénéenne, sans porter franchement le danger sur le but de Navaux, et que le tir soudain de Calatayud approchait la lucarne (29’), Goncalvès obligeait tout de même le gardien local à sa première parade sérieuse (31’). De leurs réactions tranchantes, les jeunes Tarbais ne tiraient pas le moindre avantage, le tir d’Aït Malek, à l’approche de la mi-temps, trouvait le gardien Camus sur sa route (45’). À la pause, tout restait à faire. Dès la reprise, les Tarbais montraient plus de mordant. Et croyaient au but lorsqu’Aït Malek, d’un service appliqué, mettait Fellrath en position idéale, qui perdait son duel avec le gardien grassois (55’). Camus était encore à la parade sur une nouvelle tentative de Fellrath (59’). Grasse répondait mais il fallait un super Navaux pour contrer un tir à bout portant de Caddy (65’). Le même Caddy trouvait ensuite Goncalvès, seul dans l’axe, mais il manquait vraiment de peu sa reprise (79’) ! Malgré une pluie battante et subite, l’intensité demeurait et dans une fin de match échevelée, venait le déclic. Entré en jeu depuis peu, Seraf déboulait sur le flanc gauche et offrait la balle du bonheur à Ben Aïcha, défenseur venu apporter le surnombre (1-0, 90’+2). Et si le TPF s’offrait ainsi sa première victoire à Trélut de l’année, le RC Grasse subissait, lui, sa première déconvenue de la saison à l’extérieur. Curieux dénouement !