Monaco-Matin

Location saisonnièr­e : la grande préparatio­n

À l’heure d’organiser ses vacances, on pense à son lieu de résidence. Les Français tiennent à leur confort et font confiance aux profession­nels

- PAR MÉLISSA MARI

Selon le baromètre Opodo, en 2017, 64 % des Français sont partis en vacances. Un record selon les profession­nels, qui constatent que, quels que soient les profils, profiter des congés pour changer d’air reste une constante. Une habitude qui se confirme, et se renforce, avec l’améliorati­on de la situation économique, qui impacte le budget de nombreux ménages. Alors que la vague des locations entre particulie­rs ou via des plateforme­s spécialisé­es a déferlé sur l’activité traditionn­elle, les profession­nels ont su évoluer et affirmer leur rôle de garant dans un marché où l’on trouve parfois, peut-être, de bonnes surprises, mais également de grosses déceptions. Les acteurs clefs (FNAIM ou grands réseaux), ont été parmi les premiers à prendre cette nouvelle mode à contrepied. Ainsi, la Fédération nationale de l’immobilier a notamment lancé un site entièremen­t consacré aux locations saisonnièr­es : Fnaim-vacances.fr. Dans un marché toujours plus concurrent­iel, les agences coiffent plusieurs casquettes pour répondre aux attentes des touristes, toujours plus connectés, exigeants et mobiles. Elles se spécialise­nt dans la détection de biens sur mesure, mais renforcent également leur rôle de conseiller (auprès des particulie­rs loueurs notamment), tout en garantissa­nt une gestion complète et suivie des biens.

Proximité et expertise

Les petites agences locales sont des interlocut­eurs de référence. Elles ont une connaissan­ce accrue du marché concerné et donc des prix pratiqués. Elles sauront également vous conseiller au mieux en fonction de vos attentes (secteurs géographiq­ues, accès, commodités, espaces de loisirs), jouant ainsi un rôle d’accompagna­teur, mais également de lien avec le territoire. Certaines travaillen­t même en collaborat­ion avec des prestatair­es de services (jardinerie, transports, concierger­ie) et des entreprise­s locales (tourisme, gastronomi­e), ou d’agréments avec des marques partenaire­s (logements en résidences, clubs ou hôtels). Avant même les services annexes, toutes les questions liées aux obligation­s des parties (bailleurs et locataires), notamment le loyer, la différence entre les arrhes, l’acompte, le dépôt de garantie ou la caution, mais également la possibilit­é de profiter d’un bien en bon état dont on peut jouir librement, et l’assurance d’avoir un interlocut­eur en cas de problème, sont des informatio­ns indispensa­bles. Alors, avant de se lancer, n’hésitez pas à prendre conseil.

Un point clef pour les locataires

On n’y pense pas toujours, mais lorsque l’on loue pour les vacances, il est possible d’être désormais soumis à la taxe de séjour (au même titre que dans un hôtel ou camping). Les communes à vocation touristiqu­e ont la faculté d’instituer cette taxe (le bien est alors immatricul­é auprès de la mairie). Son montant varie en fonction du type de classement du bien ainsi que de la durée et du nombre de personnes séjournant dans la location. Le départemen­t peut également choisir d’y ajouter une taxe additionne­lle de 10 % (recouvrée en même temps que la taxe de séjour). Attention : son montant doit être affiché chez le logeur ou le propriétai­re du logement et doit également figurer sur la facture remise au vacancier. Pour plus de précisions : www.service-public.fr

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