Monaco-Matin

Tatlot, c’est du costaud

- ROMAIN BOISAUBERT

N’allez surtout pas lui dire que son jeu ressemble à celui de Jo-Wilfried Tsonga. « J’entends ça depuis que j’ai 15 ans, soupire Johan-Sébastien Tatlot, petit rictus en coin. Dans ma jeunesse, on me comparait toujours à lui. J’adore Jo-Wilfried, mais je ne suis pas Tsonga. Moi, c’est Tatlot. » La ressemblan­ce est pourtant flagrante. Une carrure impression­nante, comme son aîné. Un coup droit dévastateu­r, comme son aîné. Et une première balle au service, quand elle décide de passer, destructri­ce. Là encore, comme son aîné.

Le Top  dans le viseur

« Je ne m’identifie par forcément à Jo, même si sa carrière est incroyable et que je m’en sers forcément comme exemple. » Etiqueté rapidement grand espoir du tennis français, classé 350e mondial à seulement 17 ans, le Martiniqua­is a fini par s’égarer en chemin, deux longues années

durant, avant de retrouver confiance et de reprendre en main le fil d’une carrière qu’il espère désormais pleine de succès. « J’ai eu une période compliquée. J’ai fait des choix qui m’ont desservi. Mais je n’ai pas perdu mon objectif de vue pour autant. A court terme, je vise le Top 100, clame celui qui reste sur une finale perdue à l’Open d’Angers, la semaine dernière.

« Johan ne cesse de me surprendre et de m’impression­ner, lâche son entraîneur, Garry Lugassy. Il a fait énormément de progrès dans son jeu. Johan est très à l’écoute. Il a une bonne mentalité. S’il continue comme ça, il peut aller très haut. » A 22 ans, l’avenir lui appartient.

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(Photo R.B.) Le Martiniqua­is disputera aujourd’hui les demies.

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