Écrire l’histoire de Sophia de demain
Animer le territoire et contribuer à la vision de la technopole… Claude Giafferri le nouveau président de Sophia Club Entreprises, entend continuer l’action de ses prédécesseurs
Un changement à la tête du Sophia Club Entreprises mais pas dans l’action menée par l’association. Élu président du Sophia Club Entreprises (SCE) lors de la dernière assemblée générale, Claude Giafferri, président d’Amadeus SAS, succède à Laurent Londeix, délégué régional Provence Côte d’Azur d’Orange, en place depuis trois ans. Vice-président du SCE depuis 2012, Claude Giafferri entend prolonger et consolider les actions initiées par ses prédécesseurs.
Animer au quotidien
À quoi sert donc un club comme le Sophia Club Entreprises ? «Il a pour mission de participer activement, par le lien social, au développement économique et technologique du parc de Sophia Antipolis et au lien social de ses salariés et étudiants», explique le nouveau président de l’association qui compte 137 adhérents mais qui vise les 400 adhérents. Comment? «En animant le territoire et étant présent dans le quotidien de nos membres, que ce soient des grandes entreprises de la technopole, des PME et des startups. » Parmi les animations phares, Sophia Success Story qui met en exergue les réussites de la technopole ; les Morning du Club qui se déroulent le premier vendredi de chaque mois ou encore les Jeux de Sophia. Débutant lundi 14 mai, ils verront s’affronter, pendant un mois, salariés, dirigeants et étudiants de la technopole dans une
quarantaine de disciplines sportives et ludiques. L’an dernier, ils avaient attiré plus de 3 100 participants venant de 370 entreprises. De nouveaux événements viendront se greffer à l’instar des Premières
Journées de l’intelligence artificielle qui se dérouleront en novembre prochain et « Nous songeons à organiser des dîners thématiques plusieurs fois par an », reprend Claude Giafferri.
Valoriser à plus long terme
Outre la mise en place d’initiatives très concrètes, «Notre action s’inscrit aussi dans la construction collective d’une stratégie à long terme en répondant aux besoins des entreprises», estime le nouveau président. Le but avoué ? Les rendre plus agiles et efficaces. Ces dernières « ont des préoccupations très pratiques comme le transport, les infrastructures, l’aménagement et le logement qui ont des répercussions sur l’attractivité de la technopole et du territoire. Il faut leur donner les moyens d’attirer ici des talents, que le nom de Sophia Antipolis arrive naturellement en tête de liste quand une entreprise ou un centre de recherche tourné vers l’innovation cherchent un lieu où s’installer. » Le SCE jouera davantage un rôle d’influenceur auprès des partenaires institutionnels et territoriaux auprès desquels «nous communiquons nos orientations». Sophia Antipolis a les moyens de grandir encore, de consolider son image internationale de technopole de très haut niveau et de générer 10 000 emplois supplémentaires d’ici 2030, ceci dans un environnement privilégié et stimulé par la fertilisation croisée au service de l’innovation et de l’épanouissement des établissements d’enseignement et de recherche, des entreprises et de leurs salariés. Pour bâtir cette vision à long terme, « Le Sophia Club Entreprises doit accroître son interaction avec les différents acteurs du
territoire comme Team Côte d’Azur, l’agence de développement économique du département, et la Fondation de Sophia qui a une mission de rayonnement académique, économique et culturelle.» Une mission que Claude Giafferri s’efforcera bien mener à bien pour écrire l’histoire de Sophia de demain.