Monaco-Matin

Les mini-lecteurs relèvent des défis à Beausoleil

À l’approche du Festival du livre jeunesse, les élèves de la région se sont réunis au Devens pour célébrer leur passion du bouquin dans le cadre du Festival Littératur­e Genèse

- MATHILDE DURAND

Les défis ne leur font pas peur ! Près de 500 petits passionnés de lecture se sont retrouvés au stade du Devens, hier, pour une journée chargée. Organisé conjointem­ent avec l’Éducation nationale et la Ville de Beausoleil, le Festival Littératur­e Genèse était l’occasion pour les 10 classes finalistes du programme de présenter leurs travaux. Tout au long de l’année, ces enfants ont dû élaborer une production en rapport avec le thème «A chacun son défi». Pour les aider, plusieurs livres leur ont été proposés. Après avoir désigné leur préféré, le travail a vraiment commencé. Si certains se sont intéressés à la réécriture, d’autres ont privilégié le numérique et ont diffusé leur travail devant les autres classes. Avoir l’avis des autres est important, même quand on a moins de 10 ans !

Petit bouillon de culture

Le Festival Littératur­e Genèse ne se résume pas à la diffusion de ces diverses production­s. Différents ateliers ont été proposés aux petits dévoreurs de contes. «Cet événement vise à promouvoir la littératur­e chez les enfants. On a créé différents ateliers sportifs, artistique­s autour du thème “A chacun son défi”», explique Anne Marie Rayssac, inspectric­e de l’Éducation nationale. Grâce au sport, à l’écriture mais aussi aux sciences et à l’informatiq­ue, les enfants ont pu profiter d’un véritable bouillon de culture. L’après-midi, les écoliers ont rencontré quelques auteurs présents ce week-end au Festival du livre jeunesse de Beausoleil : Frédéric Maupomé, Stéphane Sénégas, Agnès De Lestrade, Hélène Montardre. Autour d’un atelier questions réponses, ils ont échangé sur les métiers de l’écrit. De quoi faire naître des vocations.

Place au spectacle !

Les 10 classes lauréates et les 19 autres ont ensuite assisté à une représenta­tion théâtrale de la compagnie B.A.L. « C’est une réécriture du Petit Chaperon rouge. Ça s’appelle le petit chaperon voit rouge», explique un des élèves, tout fier de connaître le programme. Lorsque le spectacle commence, pas un bruit dans l’amphithéât­re. Tout le monde est concentré, prêt à écouter cette nouvelle version du célèbre conte. «C’est un peu leur récompense après un an de travail », commente Anne-Marie Rayssac. Les grands gagnants repartiron­t, eux, avec un lot de livres sur le thème de la mémoire (thème choisi pour l’édition 2019 du FLG). Le droit de savoir avant tous les autres ce qui les attend à la rentrée.

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(Photo M.D.) Les élèves ont pu assister à la représenta­tion du spectacle « Le petit chaperon voit rouge », de la compagnie B.A.L.

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