Monaco-Matin

La note finale de la saison : /

-

Le bilan : réussir à se qualifier directemen­t pour la Ligue des champions en ayant vendu la moitié de l’équipe l’été dernier, c’est une prouesse. Le beau jeu n’a pas été souvent au rendez-vous, les victoires ont parfois été arrachées dans les derniers instants et Monaco n’a jamais vraiment été en mesure d’inquiéter le PSG ( défaites en autant de rencontres toutes compétitio­ns confondues cette saison face aux Parisiens). Mais l’ASM a gagné son match contre l’OL et l’OM, remportant les matches décisifs face à ses principaux concurrent­s. C’est dans une saison comme ça que l’on apprend. Et Leonardo Jardim, sans jamais se plaindre du mercato ou de son infirmerie constammen­t remplie, a su bonifier son groupe et lancer des jeunes quand il le fallait (N’Doram, Serrano, Sylla, Pellegri). Peu d’équipes en Europe auraient réussi à faire  points et un titre de vice-champion de France après autant de changement­s estivaux. Quelque part, Jardim a réalisé un petit miracle. Un de plus. Il faut donc saluer le résultat final de cette saison même si la manière n’a pas souvent été au rendez-vous.

La meilleure copie : Monaco - Lyon (-). C’est peut-être le match qui résume le mieux la saison monégasque. Menés  à  à la vingtième minute par l’OL au Louis-II, on imaginait les Asémistes sombrer comme jamais. A la pause, revenus à deux partout, les Monégasque­s doivent faire sans Keita Balde expulsé. Pourtant, la bande à Jardim va livrer une seconde période magnifique en infériorit­é numérique pour finalement l’emporter dans les derniers instants grâce à Rony Lopes (-). Un scénario fou qui confirme que Monaco aime les victoires dans les arrêts de jeu comme celles acquises à Caen ou contre Troyes et Saint-Etienne. Même si le beau jeu ne fut pas toujours au rendez-vous, l’AS Monaco - a fait preuve, par séquences, d’une force mentale redoutable. Les couacs : c’est moche à dire mais il y a le choix. Difficile d’oublier la soirée cauchemard­esque du Parc des Princes... Une cinglante dérouillée  à  et l’abandon du titre de champion de France dans la foulée. Le PSG n’a même pas eu besoin de forcer pour rouler sur l’ASM, jouant sans Neymar, Mbappé et Verratti. Une défaite qui va hanter les joueurs pendant un moment. « La semaine d’après, j’avais honte de sortir », confessera Andrea Raggi. La campagne de Ligue des champions fut aussi un autre moment délicat de la saison monégasque. Dans un groupe pourtant très abordable (Porto, Besiktas et Leipzig), Monaco, récent demi-finaliste de l’épreuve, termine bon dernier et ne remporte par le moindre match ( nuls,  défaites dont trois au Louis-II). Un parcours aussi bref que raté. Sans oublier ce nouveau couac dans le derby face au Gym, début septembre, avec une nouvelle correction à la clé : -.

Newspapers in French

Newspapers from Monaco