Monaco-Matin

Les plaques d’égout sont minutieuse­ment soudées

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Oui! Et non… Le cas de Max Verstappen, qui a fait ses débuts en Grand Prix à 17 ans en 2015, avec Toro Rosso, est une exception. Le Néerlandai­s a en effet obtenu ses premiers points en championna­t du monde avant même de pouvoir en perdre sur le chemin du travail ! L’actuel pilote de l’écurie Red Bull a finalement obtenu son permis de conduire le jour de ses 18 ans, au terme d’une formation accélérée, en septembre 2015, alors qu’il était déjà titulaire de la « Super Licence », obligatoir­e pour s’aligner en Formule 1. Une dérogation rarissime puisqu’un pilote de F1 ne peut piloter sans détenir un permis de conduire en bonne et due forme depuis Peut-on conduire une F sans permis ? La question se posait, hier dans les tribunes. Max Verstappen est une exception. Il a obtenu ses premiers points en F, à  ans, avant d’obtenir le permis.

une réglementa­tion édictée lors du Congrès mondial du sport automobile, fin 2014, quelques semaines après le tragique accident de Jules Bianchi. De même, un pilote ne peut désormais plus prétendre à un baquet dans la discipline reine avant ses 18 ans. Pour l’anecdote, l’immense Fangio, quintuple champion du monde, était retourné à l’école de conduite. Obtenant le précieux sésame trois ans après sa retraite sportive.

Comment les pilotes font-ils pipi ?

Dans un cockpit, c’est le sauna ! 50 degrés en moyenne, voire plus. Ajoutez l’effort physique dû aux « G » encaissés et voilà pourquoi les pilotes perdent environ 4 litres de transpirat­ion, soit près de 2 kg en moyenne, lors des courses. Quant à la réhydratat­ion, elle n’était pas toujours optimale selon Fernando Alonso, double champion du monde et vainqueur à Monaco en 2006 et 2007. «Après 10 boucles, l’eau c’est du thé… De l’eau à 60°,

ce n’est plus du tout agréable. » Et qui dit eau, dit envie potentiell­e d’uriner. Si les cyclistes n’hésitent pas à se soulager en plein effort, voire à mettre la béquille, impossible en Grand Prix de mettre les warnings et faire son affaire… Invité en 2016 du Ellen DeGeneres Show, Lewis Hamilton y est allé de sa confession. Pas très glamour mais quand on n’a pas le choix… « On est censé faire pipi dans notre combinaiso­n, mais je n’y arrive pas. Je n’ai jamais fait ça depuis que je suis en Formule 1 », avoue le champion. On connaît l’obsession pour la sécurité de l’Automobile Club de Monaco et la discipline de ses  commissair­es de piste. À l’affût du moindre détail, du moindre danger. Dans les circuits urbains, les Formule  déplacent par exemple tellement d’air qu’on doit souder chaque bouche d’égout pour éviter qu’elles ne s’envolent ! Ainsi, en , lors de la première séance d’essais libres, une plaque s’est soulevée après le passage de Nico Rosberg, endommagea­nt sérieuseme­nt l’avant de la monoplace du Britanniqu­e Jenson Button. Après inspection, il s’est avéré que la plaque ( cm x  cm) avait craqué avant même le passage de Rosberg. La soudure en  points n’avait donc pas suffi. Dès le lendemain, toutes les soudures étaient reprises et renforcées.

« Mais je sais qu’il y a d’autres pilotes qui le font. Celui que j’ai remplacé chez Mercedes, Michael Schumacher, une légende en F1, urinait dans sa combinaiso­n à chaque fois qu’il était dans la voiture. Et ce sont mes mécanicien­s, qui travaillai­ent avec lui chez Mercedes, qui me l’ont dit ! »

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