Monaco-Matin

Gladyr : « Notre destin en main »

- F.P.

Sauveur de la Roca Team lors du Game 1 face à Pau (4/6 à 3 points), également très en vue lors du Final Four européen à Athènes, Sergii Gladyr retrouve toutes ses sensations au meilleur moment. Face au CSP, le sniper ukrainien peut frapper à tout moment.

Sergii, quand on voit à quoi s’est joué la fin du Game  face à Pau (+ pour l’Elan à  secondes de la fin, avant un T providenti­el de Gladyr et l’intercepti­on de Lacombe sur Okobo) ,onseditle basket reste un sport de dingue et qu’il est difficile de faire des prédiction­s... (sourire). Pour vous, pour le public, sans doute que c’est un peu fou... Pour nous, les joueurs, c’est la preuve qu’il faut toujours y croire. Si tu crois que tu peux encore gagner, tu essayes différente­s choses, jusqu’au bout, et tout peut arriver. On l’a déjà vu tant de fois dans l’histoire du basket. On a failli le faire aussi à Athènes (en finale de la Ligue des champions). On était à -  à une minute de la fin, on est revenus, on a eu l’opportunit­é de marquer et d’égaliser, juste parce qu’on a continué à y croire… On travaille dur pour se donner le droit d’y croire, et c’est ce qui est arrivé avec Pau. Cette page est tournée, maintenant, place à cette demi-finale.

« On va se battre »

Ce qui est palpable aussi, c’est la surmotivat­ion des adversaire­s de Monaco dans ces play-offs... Ce n’est pas étonnant, et ce n’est d’ailleurs pas qu’en play-off. On a terminé premier de la saison régulière, et chaque équipe veut se placer au-dessus. Tout le monde veut le titre, tout monde veut battre le favori, c’est logique. Il y a beaucoup d’agressivit­é. C’est à nous de rester toujours concentrés, dès la première possession.

Le CSP a un solide roster... On connaît cette équipe, on a connu un match assez difficile chez eux (défaite - en saison régulière). Ils ont une équipe intéressan­te, un bon coach, un gros public, une grande salle qui les soutient du début à la fin. Mais on a montré toute la saison que l’on peut affronter n’importe qui. On est en demi-finales, au meilleur des cinq manches. On a notre destin en main. À nous de tout faire pour jouer notre meilleur basket.

Par rapport à l’équipe de l’an passé, la Roca Team possède plus de bonnes mains dessous, à l’image de Kikanovic, Ali Traoré... Cela peut vous conférer davantage de solutions ? Je pense que l’année dernière, on était un peu plus athlétique. Non pas qu’on ne le soit pas cette année, mais on avait un peu plus de taille dans les rangs. On a des intérieurs au style différent cette année. C’est difficile de comparer les équipes. Le résultat est plus ou moins le même, mais la manière change.

Avec Amara Sy, vous êtes les deux seuls à disputer un play-off avec la Roca Team; cela signifie une envie spéciale d’aller C’est certain. Essayer de remporter le titre au moins une fois. On était proches les deux dernières années… Il nous a manqué un petit quelque chose. Cette année, on verra. On va se battre autant que cela est possible. Ce premier match à la maison est très important. Soit il te donne une confiance supplément­aire, soit il est facteur de stress. On se doit d’éviter la option. On est chez nous, avec notre public.

Entre la ProA, l’Europe, la sélection nationale, tu vas encore disputer près de  matches cette saison. Pas mal, pour un joueur opéré du genou l’été dernier ? Au début, je me trouvais en bonne condition, j’avais l’impression que je courais très bien, mais quand je regardais la vidéo, je voyais que ce n’était pas bien du tout ! En fait, cela a été long pour bien récupérer. Plus que je ne l’espérais. Mais je suis satisfait maintenant. Je me sens en forme, réellement.

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