Faut-il craindre les bouchons ?
(Photo DR)
Attention, sujet tabou. Officiellement, « toutes les dispositions ont été prises pour fluidifier la circulation », comme un nouveau rond-point au Camp-duCastellet, « un partenariat avec Waze, l’application de trafic en temps réel » ou la mise en place d’un sens unique sur le « périphérique autour du circuit ». Officieusement, les organisateurs ne seraient pas si sereins...
André Baudin, ancien journaliste sportif ayant connu le Grand Prix au Castellet dans les années , se souvient « d’embouteillages gigantesques jusque dans les gorges d’Ollioules. » Et de rappeler que Paul Ricard avait conçu le circuit en imaginant à l’époque que le tracé de la future A passerait par le plateau de Signes. Perdu. « Là, il faut reconnaître que l’enceinte est enclavée et seulement reliée à de petites routes...»
Le souvenir des bouchons monstrueux à MagnyCours ou les difficultés rencontrées ici par les automobilistes lors des dernières éditions du Bol d’Or – où les deux-roues étaient pourtant légion – n’incitent pas non plus à un optimisme béat. Au Beausset, le maire George Ferrero a déjà prévu de fermer les écoles et le marché le vendredi, histoire de ne pas rajouter de la foule à la foule, tant il est écrit qu’il faudra faire montre de patience au volant. L’édile voulait mettre en place des navettes gratuites depuis le village, mais sa proposition a été retoquée.
Et pour cause : Isilines, la compagnie d’autocars, est partenaire de l’événement et proposera des bus au départ de Marseille, Aix, Hyères, Toulon, Aubagne ou La Ciotat, qui emprunteront la D, route interdite au grand public. Comptez toutefois l’aller-retour « en accès privilégié » depuis la capitale du Var. Autre option : admirer les embouteillages depuis un hélicoptère. Mais là encore, c’est minimum l’aller et les huit minutes de vol depuis les ports de Bandol et La Ciotat (€ AR) avec la compagnie Mont Blanc.