Brigade loup: Loïc Dombreval veut «rétablir la réalité»
«C’est important de rétablir la vérité.» Le député LREM Loïc Dombreval monte au créneau pour préciser la position du gouvernement sur la brigade loup. Non, selon lui, il n’y a pas de « double discours » et de « cacophonie gouvernementale » autour du sujet. Des propos employés par la sénatrice Dominique Estrosi-Sassone dans notre édition du 21 juin. Cette dernière dénonçait alors le rétropédalage du ministère de la Transition écologique sur le sort des jeunes qui constituent la brigade loup des Alpes-Maritimes. Contrats aidés, ils devraient se voir « proposer une autre forme de contrat » pour poursuivre leur mission, informe le gouvernement. Et le ministre, Nicolas Hulot, de préciser par courrier que la brigade loup « représente un engagement financier conséquent. (...) Les autorités des départements où les éleveurs émettent le souhait de bénéficier des services d’une brigade locale sont invitées à en étudier les modalités de financement. » « Inacceptable» pour Dominique Estrosi-Sassone qui craint que la fragilité financière des collectivités locales menace la brigade. Loïc Dombreval désamorce : « Il n’est question ni de compromettre l’avenir de cette brigade, ni de transférer cette charge aux collectivités locales. Il s’agit d’une stabilisation de l’effectif de la brigade, composée de onze jeunes travaillant jusqu’à présent sous le statut particulièrement précaire de contrat aidé. Ces onze jeunes vont maintenant être recrutés par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) en contrat à durée déterminée (CDD) de 1 an renouvelable une fois. « Consciente que le statut de CDD reste précaire, l’ONCFS travaille étroitement avec le ministère de la Transition écologique et solidaire à trouver les solutions juridiques de nature à pérenniser leur statut à l’issue des CDD.» Et le député de conclure : « Le Gouvernement réaffirme son intérêt quant à la gestion des effectifs de loups dans les Alpes-Maritimes. »