Pas d’aide en plus
Pas de fausse joie : le gouvernement ne prévoit pas d’aide supplémentaire pour inciter à basculer vers des véhicules « propres ». La prime de conversion, lancée en janvier, reste plafonnée à 2500 euros pour l’achat d’un véhicule neuf. Le malus pour les véhicules émetteurs de CO2, en revanche, sera durci : à partir de 117 g/km dès 2019, contre 120 g aujourd’hui. En cause: des émissions de gaz à effets de serre reparties à la hausse en 2017. Objectif : atteindre le cap de neutralité carbone en 2050. Pour favoriser les « alternatives au véhicule individuel», le gouvernement veut favoriser la création de places et d’emplacements dédiés au covoiturage, en facilitant la vie fiscale des collectivités. Il accordera des exonérations aux employeurs qui prendront en charge une partie des frais de covoiturage des salariés, ou qui mettront à leur disposition des recharges électriques. longueur d’avance sur les mesures prises, et méritaient de figurer dans le plan national au regard de son bilan », s’enorgueillit le maire de la capitale azuréenne. Et de citer, pêlemêle : la réalisation en cours des lignes 2 et 3 du tramway, les piétonnisations de l’avenue Jean-Médecin et du quai des Etats-Unis, ou encore une promenade des Anglais où seuls les bus électriques pourront circuler dès 2019. « J’ai en revanche dit à la Ministre que je ne souhaitais pas prendre de mesures coercitives (Photo Cyril Dodergny) nouvelles afin de ne pas pénaliser le pouvoir d’achat des plus fragiles », tempère le président de la Métropole Nice-Côte d’Azur. Le conseil métropolitain de rentrée permettra de lancer un plan climat, axé sur le développement de nouvelles recharges électriques et de pistes cyclables.