Monaco-Matin

Adrian Ursea : « A bientôt »

L’ancien coach adjoint de Lucien Favre a quitté le club cet été. Très attaché aux Rouge et Noir, il a suivi tout le stage à Divonne-les-Bains et garde espoir de recroiser la route du Gym à l’avenir

- WILLIAM HUMBERSET

I l laisse une trace indélébile. “Adri”, le coach adjoint venu dans les valises de Lucien Favre à l’été 2016, est reparti. Comme Alexandre Dellal, préparateu­r physique arrivé en 2012. Proche des joueurs, très apprécié par les dirigeants, le Roumain de 50 ans a dû laisser place aux trois adjoints qui accompagna­ient Patrick Vieira. Sans amertume. « Que Patrick ne veuille pas quitter les adjoints avec qui il a commencé le métier démontre ses valeurs humaines. Et je ne peux que lui tirer un grand coup de chapeau pour ça. » Spectateur assidu des séances d’entraîneme­nt effectuées à Divonne en tant que voisin - « j’habite à dix minutes du stade » -ila accepté de commenter son départ. De dire «Au revoir», pas «Adieu». Adrian, quel sentiment vous anime depuis votre départ de l’OGC Nice ? On regrette toujours de quitter un endroit où l’on se sent bien, à l’aise, intégré. Quand on a le sentiment que notre travail a servi à quelque chose, forcément on ne peut pas se réjouir de partir. Ceci dit, quand j’entends les mots du président (Jean-Pierre Rivère), du directeur général (Julien Fournier) et de toutes les personnes qui m’ont côtoyé, c’est une manière de ne pas partir par la petite porte. C’est la raison pour laquelle je ne considère pas ce départ comme un « Adieu », plutôt comme un « A bientôt ». J’en suis particuliè­rement fier parce que ce n’est pas toujours le cas dans le football d’aujourd’hui.

Vous gardez une tendresse particuliè­re pour ce club ? Oui parce que je me suis très vite identifié à ce club, à son projet de développem­ent. J’étais d’ailleurs un peu incrédule à mon arrivée en , je ne pensais pas rencontrer un club qui grandisse en développan­t toutes ces idées de jeu et de formation. J’ai senti des attaches qui demeureron­t en moi, et j’espère qu’elles le resteront aussi du côté du club.

« J’ai vraiment envie de tenter l’expérience en tant que numéro un »

Vous avez suivi le stage de Divonne. Quel regard portez-vous sur le travail de Patrick Vieira ? Je le remercie d’abord de m’avoir permis de le faire, le contact a été très facile entre nous. C’était pour moi une forme de continuité, mais aussi une possibilit­é de faire un stage de formation personnel. Il a pris un groupe en main, il met en place ses idées, tu sens qu’il y a un message qui est train de passer dans son équipe. C’est magnifique et c’est dans la continuité du travail accompli par Claude (Puel) et Lucien (Favre). Et ça, c’est aussi le mérite du club.

Quelles sont vos perspectiv­es d’avenir ? Je vais prendre quelques jours de vacances après avoir suivi la Coupe du monde de près, et attendre des opportunit­és. Je pourrais envisager de poursuivre en tant qu’adjoint, tant que je suis dans un bon contexte. Mais personnell­ement, à l’âge que j’ai ( ans), j’ai vraiment l’envie de tenter l’expérience en tant que numéro un.

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(Photo C. D.) Pendant deux saisons, Adrian Ursea (à droite) a travaillé avec Lucien Favre et Frédéric Gioria.

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