Monaco-Matin

« Ce sont les amateurs qui ont la pression »

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Originaire de Loire-Atlantique () mais Niçois d’adoption depuis  ans, Patrick Hervo jouera un peu « à domicile » ce weekend. Le tireur du CASE Nice fait partie des quelques outsiders de cette Europétanq­ue  avec sa triplette composée de Louis et Pierre Lucchesi (père et fils). Il présente une compétitio­n qu’il connaît par coeur.

L’Europétanq­ue, c’est toujours un événement important dans le calendrier d’un bouliste ? Clairement. C’est un très grand concours, auquel il est très intéressan­t de participer. Il faut toujours effectuer une belle prestation si l’on veut exister car le niveau est relevé. En France, je dirais que c’est la deuxième compétitio­n majeure. Des grands joueurs seront là cette année, mais une partie sera aux championna­ts de France comme Dylan Rocher, Philippe Suchaud ou Stéphane Robineau. C’est dommage, il y aurait pu avoir plus d’enjeu. Avec quelles ambitions vous présentez-vous ? J’y vais pour gagner ! Ça va être dur, comme toujours. Toutes les parties le sont à l’Europétanq­ue. Il fait très chaud. Cette année, je joue avec une nouvelle triplette, je fais équipe avec Pierre et Louis Lucchesi, qui sont père et fils. Je n’ai jamais joué avec eux en compétitio­n mais je les connais très bien. Le père joue avec moi au CASE et le fils est à Marseille. Je me sens bien, la forme est là. La pression ? Non pas du tout. Ce sont les amateurs qui l’ont (rires). Il y a beaucoup de favoris, ils ont l’habitude de ce genre de tournois où tout le monde veut les faire tomber. Vous allez évoluer à domicile, avec en prime un retour sur la Prom’ à Carras ! Oui, mais je ne serai pas le seul dans ce contexte. Beaucoup de joueurs sont de la région. J’ai évidemment beaucoup d’amis qui ont prévu de venir me voir jouer, c’est habituel. Cela fait  ans que j’évolue ici, j’ai joué avec de grands boulistes comme Antoine « Tchato » Cano. C’est toujours un événement. La Promenade des Anglais, c’est particulie­r. Il y a plus de monde. Les gens viennent voir, prennent un verre, s’en vont sur la plage puis reviennent. Ça bouge sans arrêt. Le cadre est merveilleu­x. Aux boulodrome­s, c’est différent, il n’y a pas grand chose à faire autour. C’est malheureux d’avoir dû délocalise­r.

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