Fusillade à Toronto : deux morts et blessés
Une fusillade a fait deux morts dont le tireur solitaire présumé - et treize blessés dimanche soir à Toronto, la métropole économique du Canada, a annoncé la police en arguant que les circonstances restaient imprécises. La fusillade a éclaté en fin de soirée, semant le chaos dans le très animé quartier grec. Une jeune femme a été tuée et treize personnes blessées, a révélé le chef de la police, soulignant qu’une fillette était dans un « état critique ». Le tireur est mort, a-t-il indiqué, en précisant qu’il y avait eu un « échange de coups de feu » avec la police. Mais il n’a pas voulu dire si le tireur avait été abattu ou s’il s’était suicidé, estimant qu’il était trop tôt pour s’avancer sur les motivations du tireur qui a utilisé une arme de poing. Des voisins ont dit avoir entendu une série de coups de feu, suivie par des cris de gens qui fuyaient. « Il y a eu beaucoup de coups de feu : des tirs, puis une pause, puis de nouveaux tirs et à nouveau une pause. Il doit bien y avoir eu 20 ou 30 coups de feu. Nous nous sommes mis à courir », selon un témoin.
Une vidéo mise en ligne, puis supprimée, montre un homme vêtu de noir s’approchant d’un restaurant et tirant à travers la vitrine. Un autre témoin a déclaré que le tireur avait déchargé son arme sur une jeune femme qui s’enfuyait et avait continué à tirer sur elle, alors qu’elle était à terre.
« Armes trop accessibles »
Toronto avait déjà été endeuillée en avril dernier. Un homme, qui avait apparemment des griefs contre les femmes, avait foncé sur des piétons au volant d’une camionnette, tuant 10 personnes et en blessant 15 autres. Pour
le maire, la fusillade témoigne du fait que sa ville a « un problème d’armes à feu. Les armes sont trop accessibles à trop de gens ». La semaine dernière, la police avait annoncé un plan de réduction de la violence par armes à feu, avec un renfort de 200 policiers. Toronto a été ces derniers temps le théâtre d’un accroissement de la violence par armes à feu, dû principalement aux gangs.