Un parvis sécurisé comme la Promenade des Anglais
Finis les protèges-câbles disgracieux, et il faut bien le dire casse-gueule, disséminés sur les pavés du parvis du stade Louis-II. Un enfer surtout pour les personnes à mobilité réduite. «Il y avait quelques tirages de câbles pour la télévision qui cheminaient sur les passages piétons, ils passeront désormais en souterrain», se réjouit le conseiller de gouvernement-ministre de l’Intérieur, Patrice Cellario, qui rappelle que des aménagements avaient déjà été réalisés pour, « selon l’ampleur de la diffusion, un positionnement des cars satellites de l’autre côté de l’avenue Albert II, avec une sorte de galerie technique qui permet de traverser le carrefour pour que la liaison puisse se faire, entre cars régies et satellites, sans aucune incidence sur la chaussée ».
Capable d’intercepter un véhicule de , tonnes
Dans une optique de «gestion contrôlée» du parvis du stade, lieu de rassemblement les soirs de match mais aussi point de ralliement des cars de télévision comme de bus scolaires, des travaux de sécurisation du site ont été menés en début d’été. « C’est une opération de sécurisation de l’espace public, un peu comme sur la place d’Armes. Des travaux qui ne sont pas conséquents mais permettent de protéger de manière durable et un peu plus efficace. Le résultat est aussi plus esthétique que les dispositions mises en oeuvre provisoirement. »
En l’occurrence, c’est le dispositif de barrières MacSafe®, développé par la société Maccaferri de Valence, qui a été retenu par le gouvernement princier. Ce système anti-intrusion a notamment été adopté par la Métropole de Nice pour sécuriser la Promenade des Anglais depuis 2017. «La ville de Monaco recherchait une solution pour protéger le parvis de la tribune d’honneur du stade Louis-II. Il y avait un risque de choc frontal, donc le dispositif de protection devait être capable d’intercepter
un véhicule de 7,5 tonnes roulant à 50 km/h», peut-on lire sur le site Internet de la société. Crash tests à l’appui, Maccaferri affiche un certificat de performance garantissant une déformation inférieure à 2 mètres de la structure en cas d’impact. « Le système s’intègre parfaitement dans son environnement et peut être facilement et rapidement démonté en cas de diminution du niveau d’alerte ou pour maintenance », précise enfin le communiqué.