« Prendre des risques par amour »
Ne serait-ce qu’au Mali, enfants sur naissent avec une malformation cardiaque. à % avec une cardiopathie. enfants sont ainsi en attente de soins. Parmi toutes ces pathologies, différents stades de gravité et des prises en charge parfois particulièrement délicates. Après avoir rendu un hommage appuyé au « précurseur » Hugues Presti, président fondateur des Rencontres Africaines, le Dr François Bourlon n’a rien caché des résultats obtenus. « % des cas sont relativement simples, d’autres sont plus désespérés. On essaye d’avoir % de mortalité mais il y a des cas très limites.» Dernièrement, la jeune Vahila, atteinte d’un trou entre les deux ventricules, n’a ainsi pu qu’être « stabilisée » en espérant « qu’elle revienne vite ». Le Monaco Collectif Humanitaire n’ayant pas de tabou, Bénédicte Schutz, directrice de la coopération internationale du gouvernement et maîtresse de cérémonie lundi, a précisé : « Le taux d’échec de ce programme est de %, soit une dizaine de personnes ». Concluant : « L’homme juste est celui qui prend des risques par amour ». Au CHPG, enfants ont été pris en charge pour des troubles du rythme cardiaque. Le Pr Saoudi revenant sur la complexité de certains. À commencer par Oumaïna, Marocaine née d’une relation adultère, rejetée par sa famille, et élevée par un oncle aveugle dans des conditions de pauvreté telle, qu’elle avait grandi avec une fracture du pied sans pouvoir la soigner… Victime de violents épisodes de tachycardie et de syncopes, Oumaïna est aujourd’hui «totalement guérie». « On avait même pensé à une transplantation, ce qui équivaut à une condamnation à mort au Maroc », ajoute le Pr Saoudi. Grâce au concours de l’IMS et du Dr Chau, cette patiente au grand courage a même vu sa boiterie corrigée a posteriori.