Monaco-Matin

LIGUE MAGNUS JOURNÉE) Les Aigles à l’usure

Après un premier tiers raté, Nice a relevé la tête (6-1). Strasbourg a baissé pavillon physiqueme­nt pour permettre au NHE de compter deux succès en deux matchs

- CHRISTOPHE­R ROUX

Quand l’intensité se veut le squelette du fonds de jeu, forcément, le match est plaisant. Surtout quand le constat vaut pour les deux formations alignées sur le glaçon. C’est simple, l’ennui n’a pas eu de billet hier soir à Jean-Bouin. Il est resté à quai dans un duel où Nice est ressorti avec les lauriers. Pourtant, la mise en route a été pénible. Les Aigles ont suivi leur plan de bataille, en « prenant à la gorge » Duras et les siens, comme l’avait promis Stan Sutor, mais le déchet technique a failli expédier le NHE et son coach dans le précipice. C’est d’ailleurs d’un cadeau de Perttilä qu’est venue la première étincelle. Un palet En début de partie, Rajamäki (n°) et Viirlas (n°) ont souffert face au pressing et à l’intensité strasbourg­eoise. (Photo Frantz Bouton)

abandonné en zone neutre, un décalage de Zion pour Morillon, un poteau rentrant et les Niçois ont couru après le score (0-1, 5’).

Nice aime le T

Perturbés dans leurs sorties de zone par le pressing basrhinois, mis en danger par la vitesse du contre adverse, les partenaire­s de Vrielynck ont eu grandement besoin de la première pause pour se remettre le cerveau à l’endroit. Et comme à Chamonix samedi dernier (2 buts inscrits pour un succès 3-2), le T2 a

été l’exutoire azuréen. « On avait la pression. C’était le premier match à domicile. Il fallait réussir à se canaliser, à jouer plus simplement », areconnu Stan Sutor après coup. Longtemps dans la confusion entre vitesse et précipitat­ion, le NHE a sorti le sang-froid de son chapeau. Au bon moment. Hiadlovsky, le portier alsacien (jusqu’à sa sortie sur blessure dans le T3, touché au dos après un choc avec Rajamäki), sa défense ou Fritz sur sa ligne ont eu beau retarder l’échéance, Nice avait pris les commandes à la 40e. Hrehorcak,

dans un trou de souris (1-1, 26’) puis Bergeron sous la barre, en force et après un gros travail de Thomas derrière la cage (2-1, 36’), concrétisa­ient la supériorit­é « Rouge et Noir ». La bande à Prier a péché physiqueme­nt, cédé à la frustratio­n et accumulé les prisons. Les phases de pressing ont disparu et Nice a joué à sa guise. Bien aidé par le pauvre Vazzaz. A 17 ans, le remplaçant de Hiadlovsky, pour son premier match en Magnus, a offert un rebond et le but du 3-1 à Perttilä (45’). Un tournant et le début du récital finlandais. Le même Perttilä a arraché son doublé, tout comme Rajamäki (6-1, 57’). Ces deux-là se trouvent les yeux fermés. Avec ses canonniers scandinave­s et leur plein de confiance, Nice vise désormais un troisième succès de rang vendredi à Amiens. Trois victoires en trois journées ? Le club de la Côte sait faire. En 2016, les Aigles avaient déjà commencé de la sorte. Ils découvraie­nt tout juste l’élite. Deux ans plus tard, tout le monde signerait des deux mains pour le même départ.

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