Le succès de la série Riviera fait aussi les affaires des studios
En , la première saison de la série britannique Riviera, produite par Sky Atlantic et Péninsula, avait tenu en haleine les téléspectateurs d’outre-Manche. Dix épisodes, jours de tournage, millions d’euros de budget. Une manne pour la Côte d’Azur dont les hôtels ont engrangé pour nuitées, tandis que appartements étaient loués pour un montant de : de quoi héberger une équipe de à personnes, sans compter les cachets distribués aux figurants. décors ont été utilisés pour ce premier volet où l’on suivait les tribulations de la jeune Américaine Georgina, prématurément veuve après la mort de son époux milliardaire et collectionneur d’art, Constantine Clios. La jeune femme lancée dans une enquête trépidante pour faire éclater la vérité sur la disparition de l’être aimé. Le succès a poussé la production à récidiver. Toute l’équipe s’est donc remise en action en janvier, douze à treize jours de tournage étant nécessaire pour chacun des dix nouveaux épisodes. Le Niçois Gilles Castera, de Péninsula, s’en réjouit. « À l’origine, la série devait aller en Croatie, où les coûts sont plus faibles. Un gros travail a été fait en amont pour prouver qu’il y avait suffisamment de ressources et de décors dans la région, depuis Monte-Carlo jusqu’à l’Estérel. Partout, il y a de belles choses. Et cette lumière incomparable. » Une petite partie de la saison a été tournée au Canada. « Une bande-annonce que l’on peut voir sur Internet en montre deux ou trois images. Tout le reste est ici. Pourquoi? Parce que c’est beau ! Pour un Anglais qui regarde la série, tout est exotique, tellement différent de ce qu’il connaît. »