MICHEL SARDOU

Pantalon pattes d’eph et col pelle à tarte d’un blanc immaculé, violon au cou. En 1975, Joe Dassin amuse la galerie à la télévision avec le titre « Il faut naître à Monaco ». L’endroit où on ne paye pas d’impôts… Quelques années plus tôt, le ciel azur de Monte-Carlo faisait rêver la Bande à Bonnot dans un 45 Tours éponyme. Délogé au petit Il paraît que Michel Sardou n’est pas friand des anniversaires et jours de fête. Toujours est-il qu’en 1987, Il interprète Happy Birthday. Un texte de Didier Barbelivien où l’on retrouve les casinos de Monaco et matin, Bonnot ne verra pas Monaco mais le cachot. Extrait s: (Il faut naître à Monaco, 1975) « Pour être légionnaire, faut sentir le sable chaud. Pour bien dire les vers, il faut être Moulineaux. Pour faire des affaires, faut savoir payer un pot. Et pour pas payer d´impôts, il faut naître à Monaco ! » (La Bande à Bonnot, 1969) « Mais Bonnot rêvait des palaces. Et du ciel d’azur de Monte-Carlo. En fait il voulait vite se ranger des voitures. » l’odeur de poudre de la baie de Monaco. Extrait : (Happy Birthday) «La voix de Sinatra qui se perd dans l’écho. La jupe de Madonna qui passe à la radio. Un frisson d’Hollywood. La baie de Monaco et cette odeur de poudre,

ces soirées casino. » En 1977, Renaud le «prolo» au bandana rouge dresse un portrait au vitriol de Lionel Jospin, alias « Jojo », au lendemain de son élection au conseil municipal de Paris. La suite : « Jojo, le fils de prolo, avait de l’ambition et voulait quitter son rang…» Un côté snob porté jusqu’à Monaco. Extrait : (Jojo le Démago) « C’est Jojo l’démago Qu’a trahi les prolos Y traîne les casinos De Nice à Monaco - caïne !»