« Tout est à construire »
10,7 points, 5,3 rebonds, 4,7 passes en 3 journées...
la superbe gâchette de la Roca Team, n’hésite pas à enfiler le bleu de chauffe en ce début de saison. En attendant que revienne l’adresse lointaine, il pose aussi l’étendue du chantier monégasque.
Gerald, la victoire à Brescia en Eurocup (-) est tombée à point pour l’ASM ? Oui, on restait sur un résultat décevant (- à Boulazac). A ce stade de la saison, il faut construire la cohésion qui doit nous permettre d’aller loin. Brescia était important pour montrer ce dont nous sommes capables en travaillant dur. C’était un bon point dans notre étape de construction.
Dans quelle mesure peuton dire que l’équipe est différente de l’an passé ? Elle est totalement différente. Des joueurs complètement différents, des coachs complètement différents. Tout est différent…
Il faut s’ajuster ? Ce n’est pas une question d’ajustement, c’est une affaire de construction. On part du début. On pose les fondations, et puis les murs et les choses se mettent en place, en espérant arriver le plus haut possible.
Faut-il s’inquiéter du manque de réussite à points de l’ASM ? On a bien joué en Italie, sans un gros pourcentage à points. Maintenant, le plus important est de trouver notre identité. Il faut juste bien déterminer les moments où il faut prendre les shoots à pts ou pas… Là aussi, c’est une affaire de cohésion. Cela me chagrine rien que d’y penser. Je préfère ne pas évoquer ce passage. Il vaut mieux se concentrer sur nos prochains défis. La saison sera longue.
Nanterre ? Ce fut mon club quand j’ai découvert la France (). Une belle expérience. Coach Donnadieu fait toujours jouer ses équipes un peu de la même façon. Il y a du rythme, des bons shooteurs à points. Généralement, cela donne des matches intéressants.