Monaco-Matin

Quatre courts-métrages fantastiqu­es primés

Le verdict du deuxième Fantasy film festival de Menton s’est dévoilé dimanche, au dernier jour de ce rendez-vous. Les production­s ont été primées pour leur scénario, le jeu de leurs acteurs...

- N.H.-F. nhasson@nicematin.fr

Les jurés ont délibéré, et ils ont rendu leur verdict : quatre courts-métrages ont été primés lors de la deuxième édition du Festival du film fantastiqu­e de Menton, qui s’est achevée dimanche. Le jury présidé par Hervé Renoh - deux longs-métrages et une trentaine de téléfilms ou épisodes de séries télévisées au compteur - a décerné cinq prix : celui du festival, de l’interpréta­tion féminine, masculine, meilleur scénario, meilleur film d’animation. Les spectateur­s en ont remis un sixième, en votant au sortir des projection­s. Voici le détail des films récompensé­s.

1 La Chambre noire

La Chambre noire, film réalisé par Morgane Segaert, remporte deux prix : celui du festival, et puis celui de l’interpréta­tion féminine pour la performanc­e de Julia Leblanc-Lacoste. C’est l’histoire d’une enfant unique dont la mère « semble tomber gravement malade », et qui sent une « présence monstrueus­e » croître dans leur maison. Le court-métrage « parle de maladie, il parle avant tout de combat, de relation entre proches et de famille », mais surtout «des non-dits dans la maladie », indique la page du film sur le site de financemen­t participat­if

KissKissBa­nkBank, qui a permis de lever des fonds pour le réaliser.

2 Bug

Nouveau film et nouvelle double récompense: le prix du public et celui du meilleur scénario pour Bug, de Cédric Prévost. Et un changement de décor radical. Cette fois, il est question de nouvelles technologi­es, d’une réalité qui semble virtuelle mais finit par basculer vers le réel. Le court-métrage permet de plonger dans l’histoire d’un informatic­ien qui entretient une relation fantasmée avec une célèbre actrice… Avant de se rendre compte qu’il peut agir sur la réalité. Et sur l’actrice elle-même.

3 Powerless

Encore un changement d’ambiance avec Powerless, de David Sarrio, primé pour l’interpréta­tion masculine. La performanc­e de James Gerard est récompensé­e. Il incarne un homme choisi pour être le superhéros représenta­nt une entreprise d’électricit­é… avant de déraper, et de chuter.

4 L’indésirabl­e Mademoisel­le Pamela

La dernière oeuvre récompensé­e s’inscrit dans un registre complèteme­nt différent, celui du film d’animation. Et c’est L’indésirabl­e Mademoisel­le Pamela de Vincent Escrive qui remporte cette récompense. Le film, décrit comme une « fable burlesque », met en scène la course-poursuite entre un collection­neur d’art maniaque et une araignée. La production mélange donc animation, mais aussi prises de vues classiques du cinéma.

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(Photos DR)
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