CARNET DE BORD « Jour : le jeu des mille bornes »
Partenaire média du e eRallye MonteCarlo qui est arrivé hier soir à Monaco,
Monaco-Matin est au coeur de la course. Vécu à bord de la Renault Zoé n° du groupe NiceMatin et de Radio Vinci Autoroutes.
Moyenne et autonomie. Deux mots, deux notions qui virent à l’obsession quand on participe au eRallye Monte-Carlo. Pour pouvoir disputer les épreuves chronométrées et rallier l’arrivée de chaque étape, il faut s’assurer de pouvoir disposer de batteries suffisamment chargées. Certaines autos comme les Tesla, les Jaguar i-Pace ou les Toyota Mirai à hydrogène peuvent parcourir sans difficulté km. Pour les Renault Zoé, Volkswagen
e-Golf ou Nissan Leaf, l’autonomie est plutôt de km, voire moins si le relief est vraiment trop prononcé. Car à l’image d’un cycliste, une auto électrique souffre dans les côtes et récupère des forces en descente.
De la préparation et de la chance
Pour certains concurrents, la course à la borne de recharge est un cauchemar. Engagé
sur une e-Golf, le maire de Nevers Denis Thuriot en a fait l’amère expérience mercredi. Une première station de recharge en panne, une deuxième quasiment hors d’usage : la difficulté de trouver des bornes l’a empêché d’arriver à temps pour les ZR (zones de régularité) de la deuxième étape jeudi. Avec ma copilote Virginie à qui j’ai épargné le coup de la panne, nous nous sommes plutôt bien sortis de cet exercice qui requiert beaucoup de préparation et un peu de chance. Hier matin, la première borne où nous voulions aller nous brancher à Thoard était inaccessible pour cause de... marché. La deuxième, perdue sur le parking d’un lycée agricole, n’attendait que nous mais n’était pas connectée au réseau électrique. C’est ballot. Après avoir envisagé de pousser jusqu’à Castellane, nous avons enfin trouvé notre bonheur à côté de l’Intermarché de Digne. Ce jeu des milles bornes (merci Jérôme pour le titre !) présente au moins un avantage. Il permet de découvrir des endroits où on n’aurait jamais songé à s’arrêter...